Le 19 octobre prochain, les Canadiens seront appelés aux urnes pour choisir celles et ceux qui les représenteront pendant quatre ans dans un contexte de récession économique.
Entre les enjeux politiques de chaque Parti et les programmes électoralistes pour séduire les électeurs, bien malin celui qui pourra présager des résultats de la 42e élection fédérale.
En effet, tous les sujets, et même les plus sensibles sont à l’ordre du jour, à l’image de la question de l’armement qui constitue le cheval de bataille des conservateurs et qui, depuis leur arrivé au pouvoir en 2006, ont donné au Canada l’image d’un pays qui s’en va-t-en guerre, alors que celui-ci a longtemps œuvré pour la paix au sein des Nations Unies. Une situation qui s’ajoute au retrait du pays de l’érable du protocole de Kyoto, alors que de nombreux efforts avaient été accomplis du temps des libéraux.
Alors que nous vivons la plus longue campagne électorale, on assiste aux dérapages médiatiques qui utilisent le niqab par exemple comme enjeu électoral, comme si tous les problèmes du Canada se résument à un accoutrement, dès lors ou la Cour fédérale a statué sur la question.
Entre les positions virevoltantes des uns et les promesses des autres, le choix final sera celui des électeurs qui auront le pouvoir de sanctionner ou de promouvoir les différents candidats.
Le match s’annonce serré, mais les citoyens feront valoir leurs voix que ce soit par anticipation les 9, 10, 11 et 12 octobre ou encore le 19 octobre prochain.