Trois personnes sur quatre seront infectées par le virus du papillome humain (VPH) au cours de leur vie. Comment s’en protéger ?

Ce virus peut paraitre inoffensif, car plusieurs personnes vont en guérir éventuellement, mais chez d’autres, le VPH va causer des verrues génitales, des tests PAP anormaux qui nécessiteront des biopsies, des précancers qui nécessiteront des chirurgies et même 11 cancers différents.

La vaccination contre le VPH a clairement été démontrée comme étant hautement efficace pour prévenir ces infections, les verrues génitales et les lésions précancéreuses du col de l’utérus. Il s’agit d’un moyen de prévention offert gratuitement dans toutes les écoles québécoises aux filles et garçons en 4e année du primaire (première dose) et en 3e secondaire (deuxième dose). Pour ceux et celles qui n’ont pas reçu le vaccin en 4e année du primaire, deux doses seront offertes en troisième année du secondaire, l’une à l’automne et la deuxième au printemps.

Avant la vaccination, un formulaire d’autorisation est envoyé aux parents dans l’agenda de leurs enfants qu’il est important de signer. En plus de la vaccination à l’école, sachez que toutes les filles de 9 à 18 ans, les personnes de 9 à 26 ans ayant une immunité réduite ou une infection au VIH (virus de l’immunodéficience humaine), ainsi que les hommes de 26 ans et moins ayant des relations avec des hommes peuvent également recevoir le vaccin gratuitement. Communiquez avec votre CLSC local à ce sujet.

Le vaccin est aussi recommandé aux femmes et aux hommes de plus de 18 ans, et ce, même chez ceux qui ont déjà eu des verrues génitales ou des tests PAP anormaux. Le vaccin est payant dans ces cas. Le vaccin permet alors de diminuer les risques de récidives de lésions reliées au VPH ou de se protéger du VPH avant le début d’une relation amoureuse nouvelle. Parlez-en avec votre professionnel de la santé !

Le vaccin est très sécuritaire et n’est pas associé à des comportements sexuels dangereux des jeunes qui ont été vaccinés. Les personnes immigrées et réfugiées ont généralement un recours moindre aux moyens de dépistage liés au VPH (par exemple la cytologie du col de l’utérus fait lors de l’examen gynécologique anciennement appelé test PAP). Ne pas être vacciné constitue un risque important pour des infections qui peuvent être très sérieuses et qui sont si faciles à prévenir grâce au vaccin.

Pour en savoir plus, contactez l’Alliance des communautés culturelles pour l’égalité dans la santé et les services sociaux (ACCÉSSS) au 514-287-1106 p.22 ou le www.accesss.net ou vous trouverez des documents multilingues sur le VPH.

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