Création originale de l’ensemble Oktoécho, l’album regroupe artistes, chanteurs, et poètes issus de milieux différents : six communautés autochtones (ojibwe, innue, metis, inuite, nakoda, dene) et soufies sont représentées. Reconnus pour leur expression unique et originale, ainsi que leur engagement, la poétesse innue Joséphine Bacon, le chanteur soufi Anouar Barrada, la chanteuse Métis Moe Clark, la chanteuse de gorge inuite Nina Segalowitz et les chanteurs de pow-wow Buffalo Hat Singers (Norman Achneepineskum) et Eya-Hey Nakoda (Anders Hunter), se rassemblent autour de la directrice artistique Katia Makdissi-Warren pour célébrer cette mémoire commune.
« Transcestral a fait ses premiers pas il y a maintenant dix ans, puisant sa source dans la grande passion des musiques arabes, autochtones, classiques, contemporaines et jazz qui m’habite. Mon amour pour ces cultures m’a fait rencontrer des artistes et des gens uniques qui, à travers ce projet, m’ont fait vivre une expérience humaine emplie de beautés et de partages », raconte Mme Makdissi-Warren.
Transmission, mémoires ancestrales, transe, plus particulièrement, l’état entre la transe et l’éveil… ce projet exprime la commune quête perpétuelle de l’harmonie entre l’homme et la nature, en s’inspirant des musiques et des danses sacrées de traditions soufies et autochtones de l’île de la tortue (Canada).
Les compositions de l’album mettent parfois en valeur le chant soufi et parfois le chant pow wow, mais chaque pièce exprime l’esprit de la rencontre. La musique est non sacrée, mais inspirée des musiques cérémoniales. Des points communs tels, les musiques de Terre, Guérison, Hommage sont au cœur de cet album.