Le journaliste et blogueur Algérien Mohamed Tamalt, emprisonné après avoir partagé une publication sur le Président Algérien, meurt à l’hôpital.
Le journaliste est décédé après avoir organisé une grève de la faim pour protester contre une peine de deux ans d’emprisonnement pour avoir offensé le Président Algérien dans une publication sur Facebook affiché en ligne, selon son avocat Amine Sidhoum qui a ajouté : «Je peux confirmer la mort du journaliste Mohamed Tamalt à l’hôpital de Bab el-Oued après une grève de la faim de plus de trois mois et un coma de trois mois».
L’établissement pénitentiaire a communiqué que Tamalt était décédé d’une infection pulmonaire pour laquelle il recevait un traitement depuis le 4 décembre. Il était hospitalisé depuis la fin août. Tamalt a lancé la grève de la faim le jour de son arrestation près de la maison de ses parents à Alger le 27 juin 2016, selon Human Rights Watch.
Le blogueur et journaliste freelance de 42 ans, qui dirigeait un site Web de Londres où il vivait, a été accusé d’offenser le président Abdelaziz Bouteflika et de diffamer une autorité publique, dans la publication qu’il partageait sur Facebook. Un tribunal d’Alger l’a condamné à deux ans de prison le 11 juillet et lui a infligé une amende de 200 000 dinars (2000 dollars), ensuite un mois plus tard, le tribunal d’appel a confirmé la décision.
Amnesty International a appelé dimanche les autorités Algériennes à ouvrir une « enquête indépendante et transparente sur les circonstances » de la mort du journaliste, et la responsable du département d’Afrique du Nord de Reporters sans frontières (RSF) Yasmine Kacha a déclaré : «Pourquoi y at-il une telle conviction juste pour des mots sur Facebook qui n’ont fait de mal à personne?».
Samir Kared
Communiqué du Parti Talaie El Hourriyet suite à la mort du journaliste et blogueur Algérien Mohamed Tamalt
بيان لطلائع الحريات
بلغنا بكثير من الأم خبر انتقال الصحفي محمد تالمت إلى رحمة ربه وهو سجين، وإذ نقدم تعازينا إلى عائلة المرحوم فإننا نذكر بثلاث حقائق كان من الواجب عدم إغفالها وهي:
أولا، إن السجن ليس أبدا وإطلاقا مكان الصحفي، ومهما كانت الجنحة المرتكبة فهي تبقى جنحة صحافة؛
ثانيا، إن أقصى عقوبات جنح الصحافة لا يمكن أن تبلغ الحد الذي تعرض له المرحوم؛
ثالثا، من المعروف لدى الجميع أن الصحفي محمد تاملت كان يعاني من وضع صحي صعب وبالتالي فإن ظروفه الصحية كانت تتنافى واعتقاله.
الدكتور احمد عظيمي
الناطق الرسمي لطلائع الحريات