Un pays ne peut avancer que si ses dirigeants respectent et écoutent leurs concitoyens et que ces derniers atteignent un degré des plus souhaités de leur accomplissement personnel, choses qui font défaut de nos jours !

Faire une lecture sur son histoire contemporaine est une pénible tâche pour un jeune Algérien. Tel un tableau noir qui se dresse devant lui où il s’aperçoit malheureusement qu’il est plutôt privé de tout ce qu’un Peuple aspire de mieux sur cette terre. En effet, on demeure assoiffés de tas de choses dépassant les besoins les plus élémentaires où tout un chacun veut se sentir utile pour son propre pays, pour avoir ce sentiment d’appartenance et être un digne héritier de ses prédécesseurs héros qui se sont sacrifiés pour la liberté et la dignité. Hélas ; on dirait que chaque génération est condamnée à vivre sa part de traumatismes et de troubles ! Des crises aux multiples facettes qui plongent tout un pays dans une instabilité chronique, laissant ainsi planer un climat d’incertitude, de doute et de flou. Mais la plus dévastatrice d’entre-elles est celle de la confiance…

Aujourd’hui, le citoyen est frustré. Il ne sait pas à quel saint se vouer. Il a perdu le sens et la grandeur des actes. Il ne croit plus à rien. Il est désemparé… Certes, il est incapable de revendiquer ses droits ; mais c’est à l’élite et la classe politique, au sens responsable du terme d’en prendre conscience et de le guider. Ils doivent tous agir de la plus ferme des manières pour ne pas laisser le destin de notre chère patrie entre les mains de certains malintentionnés qui s’amusent dans l’indifférence totale en se permettant toutes formes de dépassements et d’ingérences rien que pour assouvir leurs appétits démesurées. De tels agissements alimentent le mépris mutuel, génèrent le désespoir et provoquent ainsi la prolifération et la généralisation du marasme dans lequel nous vivons.
Face à cela, tout de même l’espoir nous est permis ! Aux citoyens de ne pas se résigner, de s’organiser d’avantage et que toutes les bonnes volontés et les forces vives de la société fassent converger leurs énergies. Il faut absolument se réapproprier le politique et l’engagement ne doit pas se limiter uniquement aux échéances électorales. Il doit être continu au quotidien pour construire ensemble un meilleur avenir.

Afin de mettre un terme aux dérapages et cesser toutes les pratiques et les comportements qui nuisent à l’intérêt général, seule la prise de conscience et l’implication de tous dans la gestion des affaires publiques pourront nous épargner des mauvais sorts et des lendemains incertains. Enfin et malgré tout, on doit croire dur comme fer au sursaut citoyen qui sera notre force salvatrice.
Hamza Sahoui

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