MONTRÉAL, vendredi 22 juillet 2016 – Les représentantes et représentants des médias sont prié.e.s de noter que le député de Québec solidaire Amir Khadir participera à une grève de la faim symbolique de 48 heures en solidarité avec les prisonniers.ères politiques en Iran, notamment avec la professeure de l’Université Concordia Homa Hoodfar. L’action, organisée par des signataires d’un réseau international de solidarité pour les droits humains en Iran, sera lancée le vendredi 22 juillet, dès 18h à la Place Norman Bethune, près de Concordia. D’autres membres du Réseau de Solidarité pour les droits humains en Iran mèneront des actions similaires à Vancouver, Calgary, New York, Atlanta, Dallas, Fresno et dans cinq villes européennes dont Paris et Hambourg. La grève de la faim se terminera le dimanche soir 24 juillet à 18h.

« Il est temps que nos dirigeants mettent tout leur poids dans la balance. Mme Hoodfar est une citoyenne de chez nous. Il est du devoir des autorités québécoises et canadiennes de lui venir en aide, de ne pas laisser ses droits ainsi lésés. Comme des centaines de prisonniers et prisonnières d’opinion, Mme Hoodfar subit peut-être le pire à la prison d’Évin qui a une sombre réputation. Doiton rappeler qu’en 2003, la journaliste canado-iranienne Zahra Kazemi y a été torturée et assassinée », affirme M. Khadir.

« Aujourd’hui, nous faisons une action symbolique qui se veut un geste de solidarité avec les 623 dissidents et dissidentes iranien.ne.s qui ont dû recourir à des grèves de la faim au cours des deux dernières années pour protester contre leurs conditions de détention, pour éviter la torture, pour faire cesser le harcèlement de leurs familles ou simplement pour obtenir des soins médicaux dont elles et ils avaient parfois besoin. C’est un geste fort, mais qui est à la hauteur nos craintes pour le respect des droits et pour la vie de ces personnes. J’invite les responsables du gouvernement canadien à prendre des moyens tout aussi énergiques pour faire libérer Mme Hoodfar. Si elle était libre, elle serait peut-être ici à nos côtés aujourd’hui pour défendre le respect des droits humains en Iran », ajoute le député solidaire.

Aide-mémoire

Date : Du vendredi 22 juillet à 18h jusqu’au dimanche 24 juillet, 18h

Lieu : Place Norman Bethune (au coin des rues Guy et Maisonneuve)

Nous soutenons les prisonniers politiques et d’opinion en grève de la faim en Iran

Montréal, 22 juillet 2016 – Le nombre de prisonniers politiques et d’opinion en grève de la faim en Iran augmente à un taux inquiétant. Or ce n’est pas d’aujourd’hui que les prisonniers ont recours à une mesure si drastique pour dénoncer les sentences injustes, les conditions d’emprisonnement déplorables, la répression et la discrimination croissante ainsi que le refus des soins aux prisonniers malades.

Les prisonniers politiques et d’opinion en Iran aiment la vie et veulent la protéger. Ils luttent contre l’absence de liberté et d’égalité ainsi que les mauvaises conditions de vie qui affligent la majeure partie de la société iranienne. Leur lutte en est une pour un avenir meilleur pour tous.

Du 22 au 24 juillet 2016, les membres du Réseau de Solidarité pour les Droits Humains en Iran, présents dans plusieurs pays, commenceront une grève de la faim symbolique de 48 heures pour affirmer leur soutien envers ces prisonniers et pour dénoncer les conditions de détention inhumaines qui règnent en République Islamique d’Iran.

Cette action symbolique en solidarité avec les prisonniers politiques et d’opinion reflète l’absence de choix à laquelle ils font face; pour se faire entendre des autorités, des prisonniers, dont Nasrin Sotoudeh, Mohammad Sadigh Kaboudvand et Jafar Amin Zadeh, n’ont eu d’autre choix que de cesser de se nourrir durant 48 jours, bien conscients des dommages que cela infligerait à leurs corps.

Notre grève de la faim est aussi motivée par la pauvreté et les conditions de vie déplorables dont souffrent la majorité des Iraniens, la répression politique et l’oppression, l’absence de libertés ainsi que les arrestations et détentions arbitraires qui sont devenues le pain quotidien des opposants. En réalité cette grève est un cri de protestation contre les violations systématiques des droits humains dans la République Islamique d’Iran.

Nous appelons les organisations internationales de droits humains, la communauté internationale ainsi que les institutions démocratiques et les instances de droit international à faire pression sur la République Islamique d’Iran pour qu’elle cesse la torture et la persécution de prisonniers politiques et qu’elle abolisse la peine de mort en Iran.

Nous exhortons tous les gouvernements entretenant des liens commerciaux avec l’Iran à ne pas oublier la situation lamentable des droits humains qui y règne.

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