Andy Shauf fera paraitre The Neon Skyline, son album le plus assumé et riche en émotions, le 24 janvier prochain via ANTI/ Arts & Crafts. Suivra une une tournée nord-Américaine qui verra Shauf en spectacle à Montréal le 25 avril 2020 au Corona. Retrouvez toutes les dates ici.
Les chansons de The Neon Skyline, toutes écrites, interprétées, arrangées et réalisées par Shauf, suivent un scénario simple : le narrateur se rend au bar de son quartier, découvre que son ex est de retour en ville où elle finit éventuellement par se pointer. Comme pour son dernier album solo The Party (2016), The Neon Skyline est densément stratifié avec une abondance de moments charmants. Ses personnages sont tous sympathiques, des gens qui partagent d’innombrables plaisanteries, des histoires et reflexions sur la vie et la mort lorsque la nuit devient floue. Il propose aujourd’hui avec « Things I Do », un premier extrait qui examine la dissolution de la relation passée du narrateur enveloppé d’un intriguant arrangement à saveur jazz.
Pour The Neon Skyline, Shauf a choisi de commencer chaque composition à la guitare au lieu de son piano habituel. Des « accidents heureux » comme Shauf testant une nouvelle pédale de réverbération à ressort ou encore des tests de magnétophones, l’obligèrent à simplifier ses arrangements. En un an et demi, il s’est retrouvé avec près de 50 chansons, toutes à propos de ce même soir au bar. Si réduire le nombre de chansons a constitué un défi pour Shauf, il l’a relevé avec panache et a réussi à livrer un album remarquable à la hauteur de son talent.
L’attention aux détails portée par Shauf dans son écriture sur The Party évoquait Randy Newman et ses phrasés lyriques peu orthodoxes et fluides rappelaient Joni Mitchell. Bien que cet album – qui suivait différents invités lors d’une fête à la maison – ait été celui de sa percée, son talent indéniable en tant qu’auteur-composituer était évident depuis longtemps. Élevé à Bienfait, en Saskatchewan, il a fait ses armes dans la communauté musicale voisine de Regina. En 2018, son groupe Foxwarren, formé dix ans auparavant avec des amis d’enfance, a fait paraitre un album éponyme duquel Pitchfork a reconnu à quel point « Shauf a affiné son écriture avec diligence au cours de la dernière décennie. »
Au-delà des chagrins, de l’amitié et des moments profondément humains qui définissent son écriture, Andy Shauf créé une musique qui explore la facilité de se retrouver dans certaines situations familières et de répéter les erreurs du passé. Ses personnages se demandent des questions du genre « Est-ce que cette relation a pris fin trop tôt? », « est-ce qu’aller dans un autre bar aiderait moi ami? » ou encore « How hard is it to give a shit? »…
Les chansons de The Neon Skyline sont, au final, réconfortantes et aident à accepter que la vie continue et que tout se passera bien.
Source : Anti/Arts&Crafts