Après Notre petite soeur et Tel père, tel fils, voici APRÈS LA TEMPÊTE, le tout nouveau film d’Hirokazu Kore-eda. Lancé au Festival de Cannes en sélection officielle dans la section Un certain regard, APRÈS LA TEMPÊTE ajoute un tableau de plus à la galerie de portraits tendres et cruels qu’affectionne le cinéaste envers l’ordinaire des névroses familiales de la société japonaise. S’intéressant à une famille disloquée par le divorce, la garde partagée d’un enfant et la mort récente d’un aïeul, le film reste fidèle à la filmographie du cinéaste par son « ode discrète à l’instant, seul refuge précaire dans un monde où rien n’est permanent, et surtout pas les rapports humains. »-TÉLÉRAMA

APRÈS LA TEMPÊTE est distribué par le Cinéma du Parc. Il prendra l’affiche à Montréal au Cinéma Beaubien et à Québec au Cinéma Le Clap avec sous-titres français. Le film sera aussi présenté au Cinéma du Parc avec sous-titres anglais sous le titre AFTER THE STORM.

SYNOPSIS
Quinze ans après un début de carrière prometteur, Ryota est un écrivain en panne sèche qui va de désillusions en désillusions. Prétendant faire de la recherche pour un livre, il travaille temporairement comme détective privé, puis va régulièrement perdre son salaire aux courses. Profitant honteusement de sa mère – qui reconnaît chez lui tous les défauts de son père – Ryota en est rendu à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils. Afin de regagner la confiance des siens, il tente un ultime rapprochement avec son ex-femme et son garçon, au moment où un typhon – le 23e de l’année – menace de s’abattre sur Tokyo.

L’ORIGINE DU PROJET
« L’idée de ce film remonte à 2001. Après la mort de mon père, ma mère commença à vivre seule dans une cité HLM. Lorsque je suis allé la voir pendant les vacances du Nouvel an, j’ai pensé que j’aimerais filmer un jour une histoire sur cet ensemble de résidences. La première chose qui me vint à l’esprit était une scène de déambulation à travers l’ensemble des bâtiments avec à leur pied l’herbe devenue très belle au lendemain du typhon. J’avais des souvenirs de mon enfance, sur le chemin de l’école, lorsque je ramassais des branches d’arbre tombées sur le sol. Je me souviens de la beauté de la résidence après l’orage. À partir de là, en me concentrant sur les événements qui se sont déroulés pendant la nuit du typhon, l’histoire d’une famille commença à prendre forme. » -HIROKAZU KORE-EDA

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