En à peine 100 ans, la géologie, la faune, la flore et les villes ont évolué. Savoir média propose de faire halte dans le passé afin de mieux comprendre le présent dans la troisième saison d’Avant après, animée et réalisée par Flavie Payette-Renouf. La série présente des lieux des quatre coins du Québec et montre à l’aide d’images d’archives comment ils ont évolué, se sont transformés et parfois ont même disparu.

Cette nouvelle saison d’Avant après ouvre l’album de l’histoire du Québec à travers l’œil de la photographe Valérie Jodoin Keaton et celui de spécialistes, dont le sociologue Jean-Philippe Warren. On y visite les canaux de Beauharnois, le Marché Jean-Talon, le port de Montréal, le Quartier des spectacles, le Parc Forillon, Val-Jalbert, Murdochville et les plaines d’Abraham pour voir comment ces lieux ont changé de visage, et ainsi mieux comprendre leurs mutations.

Déclinée en huit épisodes de 12 minutes, cette nouvelle saison d’Avant après sera diffusée les jeudis et vendredis à 20 h 30 dès le 9 décembre sur les ondes de Savoir média, à raison de 2 épisodes par diffusion. Elle est également offerte sur la plateforme en ligne savoir.media.

Bachelière en anthropologie diplômée de l’Université Concordia, Flavie Payette-Renouf œuvre dans le domaine télévisuel depuis 2008. On lui doit notamment les documentaires Lise Payette : Un peu plus haut, un peu plus loin (TVA), 75e, elles se souviennent (Télé-Québec), Le tribunal populaire (Vrai) ainsi que la série Avant après (Savoir média), diffusée depuis 2019. Plus récemment, elle a coréalisé la série Le dernier felquiste (Club Illico), nommée quatre fois aux prix Gémeaux.

AVANT APRÈS (saison 3) – 8 épisodes x 12 minutes
Animation : Flavie Payette-Renouf
Réalisation : Flavie Payette-Renouf
Production : Babel Films (Philippe-A. Allard, Marco Frascarelli, Mathieu Paiement, Éric Piccoli)
La série a bénéficié du soutien financier du Fonds des médias du Canada.

Parc national Forillon (9 décembre)
Dès le 18e siècle, des pêcheurs s’installent dans la péninsule de Forillon, en Gaspésie. En 1942 survient à cet endroit ce que l’on appellera la bataille du Saint-Laurent, l’un des événements les plus importants à avoir lieu au Canada lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est en 1970 que le territoire est transformé en Parc national Forillon et attire des dizaines de milliers de touristes chaque année. On y retrouve un seul vestige encore visible de la Seconde Guerre mondiale : Fort-Péninsule.

Quartier des spectacles (9 décembre)
Au début du 19e siècle, on retrouve au centre-ville de Montréal le Red Light, où se côtoient bordels, débits de boissons et établissements de paris illégaux. C’est dans les années 50 que l’escouade de la moralité fait disparaître les cabarets. Mais encore aujourd’hui, l’âme du quartier perdure. En 2001, le concept de Quartier des spectacles voit le jour. Il compte aujourd’hui plus de 80 lieux de diffusion et accueille une quarantaine de festivals annuellement.

Val-Jalbert (10 décembre)
En 1901, Damase Jalbert crée sa pulperie au pied de l’impressionnante chute de la rivière Ouiatchouan au Lac-Saint-Jean. Mais la compétition devient féroce dans le secteur des pâtes et papiers et l’usine ferme en 1924. En 1942, les derniers et dernières habitant·e·s quittent Val-Jalbert, qui devient un village fantôme. Le gouvernement y met sur pied des travaux de restauration et d’aménagement dès 1960. Aujourd’hui, le Village historique de Val-Jalbert accueille plus de 60 000 visiteurs chaque année.

Les canaux de Beauharnois (10 décembre)
La construction de ce canal en 1842 où se situe aujourd’hui la ville de Valleyfield s’avère une véritable prouesse d’ingénierie. À la fin du 19e siècle, il est remplacé par le canal de Soulanges mais rapidement, au tout début du 20e siècle, le chantier d’un nouveau canal et d’un barrage hydroélectrique est lancé. Aujourd’hui, le premier canal est reconnu comme bien culturel par le gouvernement du Québec, et le nouveau offre un port pour des dizaines de transatlantiques qui font régulièrement le transport entre Salaberry-de-Valleyfield et le reste du monde.

Marché Jean-Talon (16 décembre)
En 1892, sur le terrain de l’actuel Marché Jean-Talon, le Club de crosse Shamrock attire dans son stade jusqu’à 7000 spectateurs. Le Club est dissous lors de la Première Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1933 que le marché du Nord voit le jour. Les années 70 rendent la vie difficile aux marchands avec l’interdiction de la vente d’animaux vivants ainsi que des installations qui tombent en ruines. C’est en 1982 que l’on revitalise le site et on le renomme Marché Jean-Talon. L’arrivée des supermarchés contribuera à sa spécialisation quelques années plus tard.
Vieux-Port de Montréal (16 décembre)
Âgé de 200 ans, le Vieux-Port s’est largement transformé. En 1928, c’est plus de 12,5 millions de tonnes de marchandises qui y transitent. En 1976, la relocalisation du port plus à l’est entraîne la fin des activités portuaires dans le Vieux-Montréal, puis c’est en 1981 que se développe le concept de grand parc urbain avec l’aménagement d’un parc linéaire le long de la rue de la Commune. Aujourd’hui, le Vieux-Port de Montréal est un lieu de détente, de loisirs et de culture qui accueille 6 millions de visiteur·euse·s annuellement.

Plaines d’Abraham (17 décembre)
La bataille des plaines d’Abraham en 1759 constitue un moment clé de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Pendant environ un siècle, le champ de bataille des plaines a conservé son aspect naturel mais vers 1860, une vague de développement urbain engloutit une bonne partie du territoire. Le Canada crée le parc des Champs-de-Bataille au début du 20e siècle. Aujourd’hui, les plaines sont devenues un lieu de repos, de sport et de festivités qui attirent des millions de personnes chaque année.

Murdochville (17 décembre)
En 1909, les frères Miller découvrent des traces de cuivre dans une région encore vierge de la Gaspésie. Le camp de travail se transforme en un village à part entière et Murdochville est fondé en 1953. Le village vivra plusieurs années de prospérité qui atteindra son apogée en 1974. Après un déclin causé par la baisse de prix du cuivre et l’épuisement de la ressource, les opérations de la mine cessent en 1999. Le village échappe de peu à une fermeture définitive. En 2007, de jeunes entrepreneur·e·s apportent un nouveau souffle à la région en y développant le tourisme d’aventure.

By admin

Read previous post:
PERDRE MARIO de Carl Leblanc – Au cinéma dès le 14 janvier

Les Films du 3 Mars et AD HOC FILMS sont fiers d’annoncer la sortie en salle de Perdre Mario, le...

Close