Ah Montréal ! J’étais ultra motivé en arrivant vers toi. Maintenant, je découvre que tu es une ville comme tant d’autres. Bien sûr, tu es multiculturelle et avenante mais est-ce-que tu es faite pour les étudiants étrangers ? J’en doute.
Maintenant que je te connais bien, je vois que tu es dure avec nous les internationaux. Je m’explique, tout étudiant à besoin d’un revenu pour vivre dignement. Or, toi tu nous offres rien à part des miettes, c’est difficile, voire quasi-impossible de trouver un boulot à temps partiel surtout le soir. Peut-être que c’est une question de Karma !
Autre chose, l’anglais ? Pourquoi demande-t-on d’avoir la langue de Shakespeare alors que l’on est dans une métropole francophone ? J’anticipe allez-vous me dire, quand on est dans un pays qui berce deux langues officielles. Certes vous dirai-je. Mais est-ce que l’on exige la langue de Molière du coté anglophone ? Je ne pense pas.
Vous vous dites que je suis peut-être de mauvaise foi, mais je considère que la langue française n’est pas appréciée à sa juste valeur en milieu professionnel.
Revenant à notre sujet principal. Les étudiants internationaux paient des sommes astronomiques et contribuent donc logiquement à la croissance économique du Québec, en retour, on nous donne presque rien au niveau du travail à part des jobs dans le milieu de l’industrie ou la majorité des étudiants n’apprennent rien et la plupart des étudiants terminent leur cursus sans une concrète expérience professionnelle montréalaise.
Dernier point négatif et pas le moindre, le Politiquement correct qui règne à Montréal. C’est un phénomène vraiment dérangeant dans la vie quotidienne, d’ailleurs je lisais dernièrement un article dans le quotidien français l’Express qui disait que les Québécois étaient les champions du politiquement correct. Tout cela pose problème, surtout dans le monde socioprofessionnel.
Enfin, Montréal, tu restes une excellente ville mais tu n’es pas l’Eldorado que j’ai imaginé.
Ce billet peut paraître négatif. Cependant, je reste optimiste, car il y a du potentiel ancré en toi. Peut- être que je suis trop exigeant, seul l’avenir me le dira.