Blade Runner 2049 était projeté en présentation exceptionnelle et en ouverture du 46e Festival du Nouveau Cinéma (FNC), en présence de Denis Villeneuve qui a profité de son passage à Montréal pour rendre hommage au festival qui lui permet de découvrir de nombreux auteurs.
Dans ce nouveau volet qui nous plonge dans le Los Angeles de 2049, Ryan Gosling interprète l’officier K, un Blade Runner qui pourchasse les répliquants qui n’obéissent pas aux ordres des humains. L’officier K est mobilisé par son officier supérieur, le lieutenant Joshi qui est interprété par l’actrice Robin Wright, pour résoudre une enquête qui peut s’avérer fatale pour l’ordre établi. Il doit rechercher Rick Deckard qui est interprété par Harrison Ford lui-même héros du premier Blade Runner de 1982, devenu culte depuis. Blade Runner 2049, fait ainsi appel aux acteurs qui ont fait le succès du premier volet avec notamment la présence de James Edward Olmos qui joue le rôle de Gaff.
La distribution est de grand calibre puisque l’on retrouve notamment Sylvia Hoeks que l’on a vu dans Renegades, Ana de Armas qui a joué dernièrement aux côté de Keanu Reeves dans Daughter of God, Jared Leto qui interprétait le rôle du Joker dans Suicide Squad, ou encore David Bautista alias Drax dans Guardians of the Galaxy 1 & 2.
Plus qu’une suite, Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve est un hommage à l’œuvre de Ridley Scott réalisée 35 ans plus tôt. Denis Villeneuve respecte ainsi l’esthétique que l’on pouvait apprécier dans le premier volet.
Certes on retrouve l’univers sombre du premier Blade Runner avec des effets spéciaux qui rendent grâce au film de Ridley Scott qui rappelons-le est le producteur de cette suite qui jonche de petits clins d’œil avec l’utilisation des anciens véhicules de polices qui ont été modernisés. La publicité grandeur nature des scènes du premier volet font partie du paysage du second, puisque l’on voit aussi bien les marques de Peugeot, Atari, ou encore PAN AM aujourd’hui disparu.
Au niveau de la bande sonore, la musique d’ambiance du film de 2017 rappelle celle de Vangelis qui marquera à jamais les amateurs du genre.
Il faut dire que les puristes et les nostalgiques garderont en mémoire le premier Blade Runner et ils s’avèreront plus critiques que ceux qui découvrent l’œuvre de Villeneuve qui rappelons-le a reçu l’aval de Ridley Scott.
La barre était trop haute pour réaliser ce deuxième volet; et pourtant Denis Villeneuve l’a relevé magistralement!
Le réalisateur de Polytechnique, Incendies, Prisoners, Enemy, Sicario et Arrival et d’ores et déjà bien parti pour être nominer pour les Oscars 2018. À suivre donc!
Réda Benkoula