Le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, a finalement réagi face aux protestations contre le 5e mandat, en déclinant sa candidature présidentielle, ainsi que le report des élections.
Dans un communiqué adressé au peuple algérien, le chef détat a répondu aux revendications de la rue, en mettant fin ou presque, aux fonctions dun gouvernement défectueux, ainsi que la suspension de sa candidature pour un mandat complémentaire, dont il a également salué les manifestations populaires pour leur caractère pacifique, et promet cependant, dentamer des réformes en tout genre dans les domaines politiques, économiques et sociales.
Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, a réitéré notamment, son souhait dacheminer le pays vers une deuxième république, conformément aux résolutions qui seront adoptés lors de la conférence nationale a la fin de 2019 sous la direction dune instance présidentielle plurielle.
En exprimant ses engagements, le président de la république a désigné le ministre de lintérieur Nouredeine Bedoui, à la place dAhmed Ouyahia, pour véhiculer le nouveau gouvernement, assisté par son 1er vice ministre Ramtane Lamamra.
Par-ailleurs, et en attendant la réaction de la société civile, lopposition sest dit que les décisions entreprises, ne correspondent pas vraiment a la volonté de la rue, qui exige la dissolution du parlement et le départ de tous les politiques qui ont échoué dans leurs fonctions.
Sale temps pour Ouyahia
Selon plusieurs sources médiatiques, le premier ministre du gouvernement a été admis le samedi 9 mars à lhôpital militaire dAin Naadja.
Pris dun malaise cardiaque, le SG du RND aurait mal digéré la mobilisation citoyenne du 8 Mars dernier, qui a appelé à un changement radical notamment au sein de son gouvernement qui a été pointé du doigt plus quune fois,
Les jours de si Ahmed, ne sont plus en danger, affirme la même source, mais ce dernier semble trop affecté par la rébellion de la société civile, non pas seulement, mais aussi, en se sentant trahi après la prise des décisions vis-à-vis a la situation politique actuelle, sans même quil soit associé.
En effet, la succession des réunions à la présidence de la république sans la présence du premier ministre, a prévoyait en toute évidence lintention de son sacrifice au détriment des rassemblements populaires contre le 5e mandat.
Lhomme de confiance du pouvoir, nétait plus en mesure de défendre sa crédibilité devant la colère de la rue, ni celle de son staff qui na pas cessé d’accumuler les lacunes tout au long de cette crise dont sa dernière intervention auprès du parlement a dévoilé la défaillance des bilans relatifs aux activités de ses ministres.
Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été finalement remplacé par lex-ministre de lintérieur, Nouredeine Bedoui.
Belkheir A