Après avoir fait salle comble l’an dernier, le Cabaret de la Seconde Chance revient au Gesù, le 13 octobre prochain, pour sa 3e édition sous le thème « les maisons de transition ». Chapeauté par l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec (ASRSQ), ce spectacle de qualité mettra en scène des artistes professionnels, des intervenants et des personnes de talent ayant la particularité d’avoir eu, à un moment ou un autre, des démêlés avec la justice.

Plusieurs artistes participeront à ce spectacle original dont Debbie Lynch-White, Claire Pelletier, Élise Guilbault, Luce Dufault, Luc Guérin, Marie-Denise Pelletier et Guylaine Tremblay, marraine d’honneur pour une 3e année consécutive. Le public sera comblé par la variété des numéros et l’exposition des artistes en arts visuels présentant leurs oeuvres dans le hall.
Les maisons de transition obtiennent des taux de réussite élevés

Moment charnière important, les quelque 31 maisons de transition au Québec, membres de l’ASRSQ, permettent aux individus judiciarisés de combler leurs besoins de base tout en poursuivant leurs démarches de réintégration sociale, notamment par la recherche d’un emploi ou la reprise des études.
Le thème du Cabaret de la Seconde Chance de cette année souligne le 50e anniversaire d’ouverture de la toute première maison de transition au Québec. Alors que plus de 4 millions de Canadiens ont un casier judiciaire, soit 14% de la population adulte1, l’objectif de ce spectacle de sensibilisation vise à réaffirmer l’importance de la réintégration sociale des personnes contrevenantes et à réduire les préjugés sur ces établissements.

« Les maisons de transition au Québec accomplissent un travail essentiel pour s’assurer que le processus de remise en liberté graduelle des personnes incarcérées soit encadré et adapté à leurs besoins spécifiques. Assurer la réhabilitation sociale des personnes incarcérées est le meilleur moyen de protéger nos communautés à long terme. Il est néfaste qu’une personne incarcérée ayant des besoins d’encadrement soit remise en liberté sans aucune forme d’accompagnement suivant sa sentence », précise David Henry, directeur général de l’ASRSQ.

Une étude réalisée en 20142 auprès de 19 maisons de transition membres de l’ASRSQ révèle que près de 91 % des séjours se déroulent adéquatement et les taux de récidives sont au plus bas avec 1,25 %.
« Avoir commis un crime, quand on revient en société, c’est comme si on avait une jambe en moins. Les maisons de transitions sont comme des béquilles pour nous aider à nous déplacer et continuer d’aller de l’avant », explique Daniel Benson, l’animateur du Cabaret.
Monsieur Benson sait de quoi il parle, lui qui a passé 17 ans dans un pénitencier et est devenu un intervenant en réinsertion sociale ainsi qu’un conférencier apprécié. « Le Cabaret de la Seconde Chance est une occasion unique de voir des gens qui ont su se relever et découvrir que les hommes et les femmes qui ont connu l’incarcération sont plus grands que les gestes qu’ils ont commis », ajoute-t-il.

À propos de l’ASRSQ
L’Association des services de réhabilitation sociale du Québec (ASRSQ) est un organisme d’action communautaire oeuvrant dans le domaine de la justice pénale. Vouée à la prévention de la criminalité et à la réintégration sociale et communautaire des contrevenants adultes, l’ASRSQ regroupe 63 organismes à but non lucratif. Chaque année, ces organismes viennent en aide à plus de 35 000 hommes et femmes dans les différentes régions du Québec. www.asrsq.ca
Rendez-vous sur Facebook/Le Cabaret de la Seconde Chance pour un complément d’information ou sur Admission pour réserver vos billets.

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