Au moment de l’entrée en vigueur de la Loi sur le Cannabis, l’Association Maritime du Québec (AMQ) rappelle aux plaisanciers de faire preuve de prudence lorsqu’ils s’aventurent sur l’eau. Tout comme l’alcool, l’utilisation de cannabis lors de la navigation comporte son lot de risques.
Moins de 24 heures après l’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis, et malgré l’imminence de la fin de la saison nautique, l’AMQ tient à rappeler aux plaisanciers et pêcheurs qui s’aventurent encore sur les plans d’eau que la consommation de cannabis s’avère un facteur de risque non négligeable pour les sorties sur l’eau.
Alain Roy, directeur de l’Association souligne que les effets d’une consommation de cannabis sur la navigation de plaisance ne sont pas à prendre à la légère: » Tout comme l’alcool, la conduite d’une embarcation de plaisance sous influence est dangereuse à plus d’un titre: pertes de réflexes, effets possibles de somnolence et sous-évaluation du danger. »
Selon de récentes études réalisées en France, la consommation de cannabis s’accompagne d’effets comportementaux et physiologiques qui apparaissent dans les 10 minutes suivant la prise et peuvent persister entre 3 et 5 heures. Parmi les effets qui pourraient avoir un impact sur la navigation de plaisance, les auteurs de cette étude confirment une altération de la perception et du jugement et un impact sur la mémoire. De plus, la consommation de cannabis entraîne une augmentation de l’hypothermie et une réduction de la coordination motrice.
« Pour toutes ces raisons nous recommandons aux plaisanciers de s’abstenir de conduire une embarcation sous l’emprise de l’alcool ou de toute autre drogue qui aurait un impact sur les capacités d’attention et de réaction. De plus, n’oublions pas que les contrevenants s’exposeront à de lourdes sanctions » a précisé M. Roy.
Sur ce dernier point, le Fédéral prévoit un taux limite de 5 nanogrammes dans le sang alors qu’au provincial, la sanction s’appliquera dès qu’il y a présence de cannabis dans le sang, peu importe le taux, car au Québec, c’est tolérance zéro.