Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, est fier d’annoncer que Caroline Dhavernas sera la porte-parole de sa 7e édition. Premier festival montréalais entièrement dédié aux courts, Longue vue sur le court est de retour en salle cette année et se déroulera du 24 au 28 novembre au Théâtre Paradoxe et à la Maison de la culture Marie-Uguay. Tous les films de la programmation 2021 pourront ensuite être vus en ligne, partout au Canada, du 28 novembre au 12 décembre sur le site du festival.
Caroline Dhavernas, porte-parole
Actrice depuis ses 11 ans, Caroline Dhavernas est révélée au public québécois dans l’émission Tag, diffusée au début des années 2000. Depuis, elle s’est démarquée pour ses rôles au petit et grand écran, au Québec, aux États-Unis et en Europe. On a pu la voir entre autres dans Mars et Avril (Martin Villeneuve), The Forbidden Room (Guy Maddin) et Hochelaga, Terre des Âmes (François Girard).
À l’international, elle a joué aux côtés d’Adrian Brody dans Hollywoodland et Jennifer Aniston dans The Switch. Plus récemment, on a pu la voir dans la série américaine Hannibal et ici au Québec, dans Les beaux malaises 2.0. Les festivalier·ère·s la retrouveront dans le court métrage Les monstres de Frank Tremblay, présenté pour la première fois à Montréal lors de la soirée d’ouverture. Elle y tient le rôle d’une mère surprotectrice qui tient son fils de 8 ans barricadé dans un logis pour le protéger du monde extérieur où rôdent des monstres.
Soirée d’ouverture
Le coup d’envoi de cette 7e édition aura lieu le mercredi 24 novembre dès 18 h 30 au Théâtre Paradoxe (5959 boulevard Monk), en présence de la porte-parole Caroline Dhavernas et des cinéastes des films sélectionnés cette année. Cette soirée d’ouverture sera composée de deux programmes soigneusement concoctés par Daniel Racine, programmateur du festival, pour une grande célébration du court métrage.
Un premier programme débutera à 19 h 10, incluant sept films : Beast de Benjamin Nicolas où un chauffeur de taxi découvre que son corps se met à produire des mouvements incontrôlés; La vie heureuse de Amélie Hardy, un essai documentaire à la forme éclatée qui dresse le portrait d’une société en quête de sens et de réconfort; Wichita de Sergine Dumais, un thriller comique qui met en vedette Maxim Roy et l’acteur américain Jeremy Sisto; Débâcle de Catherine Arsenault, qui puise dans les mouvances du fleuve St-Laurent en hiver pour témoigner de la fragilité du territoire dans un film inspiré de son coin de pays, la Côte-Nord; L’homme silencieux de Nyima Cartier, dans lequel un homme qui se demande s’il doit intervenir auprès d’un collègue qui vient de se faire licencier; The Game de Roman Hodel (Mostra de Venise, IDFA, TIFF), qui se déroule dans un stade où les tribunes deviennent bruyantes, les joueurs protestants avec colère et l’arbitre devant prendre une décision et diriger l’énergie de tout un stade; et Les Monstres de Frank Tremblay.
Le deuxième programme commencera à 20 h 45, incluant cinq films : Montagne de Louise Caillez, qui illustre la fin de semaine de trois adolescents en pleine nature alors que leur amitié est mise à l’épreuve; Nos empreintes de Julien Hardy-Cardinal, qui dépeint une femme confrontée par son passé alors que son mari réapparait soudainement; Particules fines de Grégory Robin où deux hommes discutent sur le sens de la vie sur un pont, au-dessus du périphérique parisien; Bleach de Mattias Graham, en première québécoise, qui met en scène Jacob Whiteduck-Lavoie (Une colonie, Bootlegger) dans un film qui explore les moments de confusion qui suivent un traumatisme et l’importance de chaque petit pas; et finalement, la comédie Grand frère de Rémi St-Michel, suite de Petit frère, qui met en vedette Eric K. Boulianne et Étienne Galloy.
Quelques incontournables
Encore cette année, Longue vue sur le court présentera des courts métrages québécois qui se sont démarqués à l’international de par leurs sélections au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, au Off-courts Trouville, au Palm Springs Shortfest ou aux festivals Sundance et Slamdance à Los Angeles.
De cette liste, les cinéphiles pourront retrouver Louise de 9 à 5 de Julie G. Marcotte avec Fanny Mallette et Hubert Proulx, Le danger en face de Alexis Chartrand avec Guillaume Cyr, Guillaume Lambert et Bruno Marcil, On n’est pas des animaux de Noé Débré avec Vincent Macaigne, Donc, Socrate est mortel de Alexandre Isabelle avec Ève Landry et Pierre-Luc Brillant ou Les grandes claques de Annie St-Pierre avec Lilou Roy-Lanouette, Larissa Corriveau et Steve Laplante, film lauréat d’une quinzaine de prix prestigieux.
Cercueil, tabarnak! de Loïc Darses avec Emmanuel Bilodeau, Marcel Sabourin, Louise Portal, Martin Dubreuil, de Roger Gariépy avec Robert Lalonde, Sandrine Bisson et Paul Savoie et Joutel de Alexa-Jeanne Dubé avec Pierre Curzi et Marie Tifo, seront également à découvrir à l’occasion de cette nouvelle édition du festival.
La programmation de la 7e édition comprend huit programmes compétitifs et quatre programmes jeunesse qui seront présentés en salle. Cette année, le jury professionnel est composé de Louise Bourtourault (chargée de la programmation Jeunes Publics du Festival international du film d’éducation d’Évreux en France), Maxime-Claude L’Écuyer (réalisateur et monteur), Justine Peres Smith (présidente de l’Association québécoise des critiques de cinéma – AQCC), Camille Poirier (lauréate du prix de la cinéaste émergente LVSC 2020) et Martin Villeneuve (cinéaste).
Dévoilement de l’affiche 2021
L’équipe profite de ces premières annonces pour dévoiler l’affiche officielle du festival conçue par l’Agent Illustrateur.
Tarif et billetterie
Les billets individuels pour assister à l’un des deux programmes de la soirée d’ouverture sont vendus au coût de 15$ chaque programme ou 25$ pour les deux. L’accès aux projections des autres programmes compétitifs est au coût de 10$ par programme. Les festivalier·ère·s sont invité·e·s à se procurer un passeport pour l’ensemble du festival au prix de 50$. L’entrée est libre pour les projections jeunesse.
En raison des mesures sanitaires, les festivalier·ère·s doivent réserver leur place et ont des sièges assignés. Le passeport vaccinal et pièce d’identité seront demandés à l’entrée de la salle.
L’accès à l’édition en ligne sera gratuit, avec invitation à faire un don qui se décline en plusieurs possibilités. Ces dons serviront à soutenir le festival.
Longue vue sur le court remercie ses précieux partenaires : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Conseil des arts de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest, la Maison de la culture Marie-Uguay, le Carrefour jeunesse-emploi du Sud-Ouest de Montréal, Téléfilm Canada, la Ville de Montréal, SPIRA, l’Office national du film du Canada (Programme ACIC), MELS, le Mouvement Desjardins – Caisse du Sud-Ouest de Montréal, le Cégep André-Laurendeau, Les voies parallèles, L’inis, SLA Location, la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), Bande à Part audio et post production – coop, Hallé Location, Multiservices Luna, Théâtre Paradoxe, Benoit Gauthier inc, cabinet comptable, Ciné-Verdun, Café Central, Agent Illustrateur et la SDC Monk.
La 7e édition de LONGUE VUE SUR LE COURT
En salle du 24 au 28 novembre
En ligne du 28 novembre au 12 décembre