Le Centre d’art Diane-Dufresne présente du 21 juin au 2 octobre 2022, l’exposition Mon Amérique de Jean-René Dufort.

« Nous sommes enchantés de la venue de ce grand reporter-photographe dans un lieu tout désigné pour mettre en valeur son art. Comme lui seul sait le faire, le regard personnel qu’il pose sur l’Amérique est révélateur de ce que nous sommes individuellement et collectivement », affirme monsieur Nicolas Dufour, maire de la Ville de Repentigny.

Globetrotteur invétéré Jean-René Dufort alias « Infoman », tend son micro depuis bientôt 22 ans sur les ondes de Radio-Canada. Il pose un regard lucide, non dénué d’humour, sur les gens et les événements qui façonnent l’histoire du monde contemporain qui s’écrit au quotidien. C’est d’abord à titre de photographe de presse que Jean-René Dufort pointe l’objectif de sa caméra qui devient aussi l’extension de son microphone. Au fil du temps, cet observateur de la comédie humaine nous propose une série de photographies qui reflète son parcours nomade de par sa sensibilité qui, sous des dehors parfois extravagants, aborde des thèmes universels propres à tous les humains.

Jean-René nous révèle son état d’âme sur sa première exposition au Studio D du Centre d’art Diane-Dufresne : « Un peu comme Elvis Gratton, je suis fier de mon identité, mais même après toutes ces années, j’avoue qu’elle reste floue… comme lui, je jongle avec les termes et les allégeances. Un francophone Québécois Canadien? Un Franco-Québécois? Simplement un Québécois? Un Canadien français? Un Américain du Nord français? Un Américain, francophone d’Amérique du Nord? Il m’amuse de réaliser que dans toute cette ratatouille d’identités, c’est celle du Nord-Américain qui est la plus indéniable. Je suis un Américain avant les détails.

Et quand je voyage, c’est étonnamment toujours cette identité qui surnage. « Vous êtes Français? » Non monsieur! Je suis PLUS QU’un Français : je suis un Français qui connaît les règlements du baseball, un francophone en F‑150! Quelqu’un du Nord qui aime affronter Boston ou Tampa Bay. Un citoyen qui trouve ennuyeux Winnipeg, jalouse Vancouver et qui connaît plusieurs bons hôtels à Cozumel, Las Vegas ou Los Angeles.

Un ami Danois qui visitait Montréal pour la première fois m’a annoncé après quelques jours de réflexion : « Je m’attendais à voir en Montréal un Paris du Nord, j’ai plutôt rencontré une sorte de Baltimore qui parle français. ». Paf! Voilà un continent qui m’amuse énormément. Parce que j’en connais les codes. Cette exposition résume ainsi ma fascination pour toutes ces belles particularités de mon grand chez-moi : L’Amérique. »

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