Centre des femmes en Nouvelle-Écosse prêt à étendre son programme de prévention de la violence fondée sur le genre chez les jeunes grâce à une augmentation de 2,5 millions de dollars
• Le déploiement de l’expansion à l’échelle provinciale financé par l’Agence de la santé publique du Canada et le Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse
• Le programme Relations Saines pour les Jeunes, animé par des pairs, aborde directement le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et le rapport de la Commission d’enquête sur la tuerie de masse en Nouvelle-Écosse
• Les écoles de la Nouvelle-Écosse, tant des Centres pour l’éducation que du Conseil scolaire acadien provincial, peuvent y participer gratuitement
L’Antigonish Women’s Centre & Sexual Assault Services Association (le Centre), une organisation caritative communautaire située en milieu rural en Nouvelle-Écosse, répond aux recommandations du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et du rapport de la Commission d’enquête sur la tuerie de masse en Nouvelle-Écosse par l’expansion à l’échelle provinciale de son programme novateur Relations Saines pour les Jeunes (RSJ).
Reconnaissant son efficacité à ce jour, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse se sont engagés à augmenter le financement du programme RSJ au cours des cinq prochaines années. Les 2,5 millions de dollars combinés aideront à : augmenter le nombre d’élèves animateurs et de participants; étendre la prestation du programme pour atteindre les quelque 80 écoles secondaires avec des élèves de neuvième année à travers la province ; engager un comité consultatif de jeunes ; améliorer davantage le curriculum ; et poursuivre des partenariats pour assurer la durabilité du programme.
Le programme transformateur RSJ contribue à façonner la société en créant la sécurité par l’apprentissage et la construction de la communauté, et en habilitant les jeunes en tant qu’agents de changement grâce au modèle d’animation par les pairs. En 12 sessions, le RSJ aborde les causes profondes de la violence fondée sur le genre (VFG), explorant les intersections de l’identité de genre, de l’orientation sexuelle, de la race, de la capacité, de la religion, du statut socio-économique, du pays d’origine et d’autres aspects de notre identité, en tenant compte de la façon dont les jeunes perçoivent le monde et les autres personnes.
Depuis son développement par des travailleurs sociaux et des éducateurs et son lancement en 2006, les évaluations externes du programme notent :
• Près des deux tiers des participants et presque tous les animateurs élèves ont déclaré que le RSJ avait un impact positif sur leur comportement, un point soutenu par les observations des enseignants et des animateurs élèves ;
• 77 % des animateurs élèves et 49 % des participants estiment que leur école est un espace plus sûr grâce au RSJ ;
• Les participants et les animateurs ont quantitativement augmenté leur apprentissage sur la communication, la résolution de conflits, l’hypersexualisation et les soutiens disponibles pour les jeunes ;
• Les participants ont rapporté avoir acquis plus de connaissances sur les relations saines et malsaines, les amitiés, le consentement et l’identité de genre/l’orientation sexuelle.
L’efficacité du programme a également été reconnue par la Stratégie pour les enfants et les jeunes de la Nouvelle-Écosse, le ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse et le Centre canadien de politiques alternatives.
Au cœur du succès de RSJ se trouvent ses efforts pour engager les hommes et les garçons en tant qu’alliés et défenseurs contre la VFG, son accent sur les stratégies de prévention primaire et son intégration des contributions de son comité consultatif de jeunes. RSJ amplifie les voix et expériences diverses, s’alignant avec les appels du rapport « Turning the Tide Together » de la Commission d’enquête sur la tuerie de masse pour intégrer des curricula obligatoires de prévention de la VFG et d’intervention des témoins dans le système éducatif[1].
La conception du curriculum de RSJ aborde directement les sujets recommandés par le rapport, tels que « prévenir la violence sur le moment et aborder les facteurs sociaux et culturels qui contribuent à tolérer la violence fondée sur le genre »[2]. RSJ est également aligné avec le pilier de prévention du Plan d’action national pour mettre fin à la VFG, qui approuve « des approches de prévention primaire qui abordent les causes profondes de la VFG afin d’empêcher la violence avant qu’elle ne se produise »[3].
Ancré dans l’inclusivité et l’accessibilité, RSJ promeut l’échange de connaissances et des pratiques qui s’alignent parfaitement avec les résultats requis du curriculum de Développement Personnel et Social 9[4], qui fourniront aux élèves de Yarmouth au nord du Cap-Breton des connaissances et des compétences essentielles pour naviguer dans des relations saines de l’adolescence à l’âge adulte.
Les écoles de la Nouvelle-Écosse avec des élèves de la neuvième à la douzième année peuvent participer au RSJ en contactant Sarah Thomas à sarah@awrcsasa.ca. Grâce au financement de l’ASPC et du Conseil consultatif sur la condition féminine, il n’y a aucun frais pour les écoles, les animateurs ou les participants.
Citations:
« Nous remercions l’Agence de la santé publique du Canada, l’honorable Jill Balser, députée provinciale, ministre responsable de la condition féminine de la Nouvelle-Écosse et le Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse pour avoir reconnu notre engagement inébranlable à favoriser des communautés sûres et inclusives grâce à leur soutien continu au programme Relations Saines pour les Jeunes. Avec les investissements gouvernementaux et le soutien des partenaires, les organisations communautaires peuvent apporter des changements réels et nécessaires, y compris les recommandations du Plan d’action national et du rapport de la Commission d’enquête sur la tuerie de masse. Il suffit de viser haut et de penser grand. » – Anita Stewart, directrice exécutive, Antigonish
Women’s Centre & Sexual Assault Services Association.
« Merci à l’Agence de la santé publique du Canada et au Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse pour leur investissement continu dans les jeunes et leurs relations et pour partager notre engagement à mettre fin à la violence entre partenaires intimes. Cette augmentation du financement du programme RSJ nous permettra de doter les élèves de toute la Nouvelle-Écosse de compétences pour résoudre les conflits pacifiquement, favoriser des relations saines de toutes sortes et être des leaders dans leurs communautés. Nous espérons sincèrement qu’avec le soutien des Centres pour l’éducation et du Conseil scolaire acadien provincial, chaque élève diplômé du secondaire en Nouvelle-Écosse aura vécu une approche des relations qui encourage l’empathie, célèbre la diversité et remet en question les normes sociales, et que ces approches façonneront leurs relations futures. » –Moraig Macgillivray, gestionnaire des opérations, Antigonish Women’s Centre & Sexual Assault Services Association.
« Investir dans des programmes pour des relations saines fournit aux jeunes les compétences dont ils ont besoin pour développer des relations sûres et respectueuses et est crucial pour assurer des avenirs positifs pour tous. » – L’honorable Jill Balser, députée provinciale, ministre responsable de la Loi sur le Conseil consultatif sur la condition féminine, ministre du Travail, des Compétences et de l’Immigration.
« Grâce au Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, nous sommes heureux de soutenir l’expansion de ce programme et de réaffirmer notre engagement à prévenir la violence fondée sur le genre. » – Josie McKinney, directrice exécutive, Bureau de la condition féminine.
[1] Final Report | Mass Casualty Commission; 34. Recommendation C.17, Promoting Bystander Intervention as a Daily Practice.
[2] Final Report | Mass Casualty Commission; 34. Recommendation C.17, Implementation Points.
[3] Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe – Canada.ca
[4] Programmes d’études au secondaire 1er cycle – Conseil scolaire acadien provincial (csap.ca)
À propos de Relations Saines pour les Jeunes Le programme Relations Saines pour les Jeunes, disponible en français et en anglais, utilise une approche basée sur les forces qui encourage les élèves à approfondir leur compréhension de la diversité et à reconnaître et défier le sexisme, le racisme, le capacitisme, l’homophobie et la transphobie comme des formes de violence qui impactent les relations personnelles et sociales. Il se centre sur les jeunes en tant qu’éducateurs pairs dans leurs salles de classe, écoles et communautés. L’équipe de facilitateurs du Centre, informée par le traumatisme, forme et soutient les élèves des 11e et 12e années pour animer une série de 12 séances pour les élèves de 9e année avec les enseignants de « Développement Personnel et Social 9 ». Depuis son lancement en 2006, le RSJ a été livré dans 24 écoles par 450 facilitateurs formés à 1200 élèves de 9e année. En 2013, le programme RSJ a reçu le Prix du ministre pour la prévention du crime dans la catégorie des programmes communautaires du ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse. Pour plus d ‘informations sur le programme, veuillez visiter : Relations Saines pour les Jeunes | Travaillons ensemble pour prévenir la violence chez les jeunes. (home.blog)
À propos de l’Antigonish Women’s Centre & Sexual Assault Services Association L’Antigonish Women’s Centre & Sexual Assault Services Association est une organisation communautaire féministe indépendante basée en milieu rural en Nouvelle-Écosse. Guidé par les expériences d’individus divers, le Centre s’efforce de créer une société équitable et juste pour tous. Grâce à ses programmes et initiatives, le Centre vise à démanteler les barrières et à favoriser des environnements inclusifs où les individus de tous genres peuvent s’épanouir.
