En cette fin d’année, l’École de danse contemporaine de Montréal présente deux séries de spectacles sous la direction artistique de Lucie Boissinot. Les danseurs de deuxième année seront à l’affiche des Danses de la mi-chemin, tandis que les danseurs de troisième année monteront sur scène pour le spectacle Cru d’automne, respectivement du 6 au 9 décembre, puis du 13 au 16 à l’Édifice Wilder Espace danse.
CRU D’AUTOMNE – Spectacle des étudiants de 3e année, 13 au 16 décembre à 19 h 30, Édifice Wilder – Espace Danse, 1435, rue de Bleury, Montréal
INTERPRÈTES
Finissants
Jasmine Bouchard, Alexandra Caron, Nimikii Couchie, Yakhoub Dramé, Pamela Gomez Widman, Pénélope Gromko, Mathilde Heuzé, Caroline Namts, Thibault Rajaofetra, Raphaëlle Renucci, Silvia Sanchez, Cassandra Soenen, Flora Spang, Marilou Théberge.
BILLETTERIE : Régulier 18 $ / Étudiant 12 $, T. 514 525-1500, tangentedanse.ca/billetterie/
INFORMATIONS : edcm.ca | T. 514 866-9814 | info@edcm.ca
Fougue et audace de la jeune création
Les danseurs de troisième année de l’EDCM interprèteront des oeuvres actuelles de jeunes créateurs canadiens. Aussi captivant que déjanté, le spectacle Cru d’automne se veut une véritable expérience pour les jeunes danseurs et pour le public.
«Tels de bons crus dont les bouquets sont intenses, parfumés et complexes et qui procurent de fortes impressions en bouche, ce spectacle est en haut contraste », indique Lucie Boissinot, directrice artistique et des études.
Grâce à sa créativité foisonnante, la jeune chorégraphe Lucy May balade le spectateur dans un univers jodorowskien, où la politique, le monde, la musique et les astres entrent en collision. Suivant les labyrinthes intérieurs et relationnels des interprètes, Ascendants est une pièce puissante imprégnée d’une poésie engagée.
20 412 pas pour la paix de Jacques Poulin-Denis puise sa source dans la musique des corps, présentant des variations sur un thème de percussions corporelles. Au fil des transformations suggérées par le chorégraphe, l’évident et l’imaginaire se concilient, produisant différentes impressions organiques et psychologiques.
Helen Simard recrée pour les quatorze finissants la pièce surréaliste et décadente Idiot(s), présentée à La Chapelle en début d’année. Mouvements bruts, sons furieux et textes absurdes font partie intégrante de cette transe rock inspirée du légendaire musicien Iggy Pop.
Cerveau droit, cerveau gauche
Les vingt étudiants de deuxième année présenteront des créations originales signées de deux chorégraphes de renom. Des pièces complémentaires dans leur construction faisant appel à nos deux hémisphères. Défis kinesthésiques et travail de partenaires seront au rendez-vous.
S’inspirant de ses deux pratiques, le chorégraphe et neuro-physiothérapeute torontois Darryl Tracy signe limbic, une oeuvre initiée par le réflexe corporel fuir-foncer-figer. Fruit d’un travail de construction méticuleux et facetté, la pièce nous interroge sur notre manière d’apparaître et de disparaître en ce monde.
Douce plainte, d’Edgar Zendejas, réinterprète en mouvements quelques vers du poète espagnol Federico Garcia Lorca. De cette chorégraphie précise et fluide, faite d’accords, d’oppositions, de festivités et combats, émerge une nouvelle société poétique et grave à la fois.
À propos de l’École de danse contemporaine de Montréal
Fondée en 1981 et spécialisée dans la formation des interprètes en danse contemporaine, l’École se positionne comme un centre d’excellence dans le milieu des arts de la scène. Elle a formé plus de 300 danseurs interprètes qui oeuvrent aujourd’hui dans les compagnies de danse les plus renommées au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, notamment la Compagnie Marie Chouinard, O Vertigo, Cas Public, le Cirque du Soleil, le Carré des Lombes et la Compagnie Flak.
