L’envoi de courriels professionnels peut parfois comporter des pièges qui risquent de nuire à votre crédibilité. Un salarié rédige en moyenne 40 courriels quotidiens. Aussi, est-il important qu’il apporte un soin particulier à la grammaire et au respect de l’orthographe dans ses courriels.
En plus de créer certaines irritations auprès du destinataire du message, un message qui manque de distinction et de professionnalisme peut sérieusement affecter la perception que les gens ont du salarié mais également, celle qu’ils ont de l’entreprise pour laquelle on travaille. Il est donc important de connaître l’étiquette de courriel.
Une fausse impression d’incompétence
Une étude a démontré que les travailleurs dont les courriels étaient truffés de fautes et d’erreurs grammaticales étaient considérés moins consciencieux et moins intelligents que ceux qui s’expriment par écrit dans un français impeccable. Certaines erreurs pourraient toutefois, être facilement évitées et les plus courantes seraient l’absence de majuscules en début de phrase ou une fin de phrase sans ponctuation, des erreurs somme toute élémentaires. Ce type d’erreurs seraient aussi vues comme un signe de paresse et de négligence. De plus, le fait de commettre certaines erreurs typographiques ou erreurs de mot, pourrait dénoter un manque d’attention de la part de l’expéditeur.
Se relire, une importance capitale
Avant d’envoyer un courriel, une relecture complète s’avère impérative. L’expéditeur doit se mettre dans la peau du destinataire et il est important de prendre plus de précautions dans les formes que dans le langage parlé, question de ne pas froisser son interlocuteur.
Quelques trucs pour un courriel professionnel digne de ce nom
Il existe quelques trucs pour éviter que nos courriels ne nuisent à notre image professionnelle. Il faut d’abord éviter les messages trop brefs ou interminables. Idéalement, les paragraphes devraient être concis et ne compter qu’une seule idée par paragraphe. Le message ne devrait pas être rédigé en lettres majuscules et ne devrait comporter aucun émoticône. Enfin, il doit se terminer par une formule de politesse.
Martine Dallaire, B.A.A