Amnistie internationale invite le public à participer à la 20e édition d’Écrire ça libère, le plus grand événement mondial en faveur des droits humains, qui se déroule du 22 novembre 2021 au 31 janvier 2022. Chaque année, en décembre, des personnes du monde entier écrivent des millions de messages d’espoir à des personnes injustement incarcérées ou persécutées. Le samedi 11 décembre, au lendemain de la journée internationale des droits humains, le Grand marathon d’écriture d’Amnistie internationale se déroulera à la Maison du développement durable à Montréal. Le public est attendu en grand nombre, dans le respect des mesures sanitaires. D’autres marathons seront également organisés ailleurs au Québec, notamment à Québec et Trois-Rivières. Par ailleurs, mentionnons qu’une campagne d’envergure sera lancée par l’agence Cossette ce vendredi, intitulée « Pas besoin d’être un auteur pour que vos écrits changent une vie » pour soutenir cette initiative.
Cette année, Chloé Savoie-Bernard, autrice et poète, et Mariana Djelo Baldé, autrice et créatrice de contenu, se joignent à Amnistie en tant que porte-paroles et réclament justice pour 10 nouvelles personnes et groupes qui font preuve de courage pour défendre leurs droits. Parmi elles et eux, se trouvent un défenseur de l’environnement emprisonné au Guatemala pour avoir fait campagne contre la destruction de l’un des fleuves sacrés de son pays, une adolescente de 15 ans disparue en Érythrée et une journaliste citoyenne incarcérée en Chine pour avoir publié des informations sur la pandémie de COVID-19.
Succès de la campagne
Écrire des lettres permet réellement d’apporter des changements pour les personnes dont le cas est mis en avant par la campagne Écrire, ça libère. Depuis 2001, 127 personnes ont été libérées. L’an dernier, c’est plus de 4 496 875 actions et messages qui ont été envoyés et cela a eu des répercussions concrètes.
· En Arabie Saoudite, la défenseure des droits des femmes Nassima al-Sada, emprisonnée pour son militantisme, a finalement été libérée
· Au Burundi, après quatre ans passés derrière les barreaux, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été libéré en juin
· Au Chili, lors de protestations contre le pouvoir, Gustavo Gatica avait été rendu aveugle par un officier. Suite aux nombreuses actions, l’officier en question a été arrêté et inculpé pour son crime.
· Au Myanmar, Paing Phyo Min, un jeune comédien de 23 ans, était emprisonné pour avoir critiqué l’armée dans un spectacle. Condamné à plus de six ans d’emprisonnement, il fut finalement libéré grâce aux actions de la campagne.
· En Algérie, Khaled Drareni a été emprisonné pendant 11 mois en raison de son travail, mais les milliers de cartes envoyées ont permis de le faire libérer.
Cette année encore, Amnistie internationale s’est associée à l’agence Cossette afin de promouvoir son Grand marathon d’écriture. Alors que la littérature québécoise est en pleine effervescence, Cossette a collaboré avec une variété d’auteurs et autrices québécois-es populaires pour développer une campagne de communication qui rappelle à la population qu’on n’a pas besoin d’être un auteur pour que nos écrits changent une vie.
Ce vendredi 10 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits humains, les auteurs et autrices participant à ce mouvement revisiteront le titre et la page couverture de l’une de leurs œuvres sur leurs réseaux sociaux respectifs afin de sensibiliser leurs abonné·es à la cause. Ils inviteront ainsi le public à participer au Grand marathon d’écriture d’Amnistie internationale le samedi 11 décembre et à changer l’histoire d’une personne ou d’un groupe dont les droits sont bafoués.
Parmi les auteurs-trices participant-es se trouvent Mariana Baldé et Chloé Savoie-Bernard, les deux porte-paroles de la 20e édition du Grand marathon d’écriture, David Goudreault, Michel Rabagliati, Simon Boulerice, Chris Bergeron, Judith Lussier, Olivier Niquet, Marie Laberge, Chrystine Brouillet, Caroline Dawson, Mélissa Verreault, Kristina Gauthier-Landry, ainsi que Matthieu Simard.