Enim apporte la première solution performante et responsable pour recycler et revaloriser les métaux contenus dans ce type de déchets. Le procédé permet de récolter localement jusqu’à 99 % des minéraux stratégiques compris dans les équipements électroniques désuets, sans produire d’émanations et rejets toxiques. Il récupère et isole les différents métaux qui s’y retrouvent, comme le palladium, l’or, l’argent, le cuivre, le platine, l’aluminium, le zinc, l’étain ou le plomb, afin de les remettre en circulation dans le marché. Il s’agit d’une avancée significative qui offre une solution durable à la gestion des déchets électroniques produits au Québec et dans le monde.
Usine pilote en construction
L’entreprise met la dernière touche aux plans de son usine pilote qui sera située à l’intérieur de l’usine de Dundee Sustainable Technologies, à Thetford Mines. La technologie étant déjà brevetée et démontrée en laboratoire, enim vise le lancement d’une première usine commerciale en 2025. La nouvelle installation permettra d’extraire neuf métaux précieux provenant de la transformation de 5 000 tonnes de matériaux électroniques et prêts à être réutilisés. À terme, l’équipe souhaite exporter sa solution afin qu’un maximum de pays puisse en bénéficier par le biais d’un modèle de licence ou de partenariat.
Un trio solide
Auparavant à la tête d’InnovHQ, la filiale d’Hydro-Québec qui chapeaute la création d’innovations énergétiques durables, Simon Racicot-Daignault jumelle son expertise à celles de Seneca et Dundee Sustainable Technologies pour mener à bien ce projet. Firme de génie de Montréal derrière la création de nombreuses technologies, incluant celle de Recyclage Lithion, Seneca a créé et breveté le procédé innovant d’hydrométallurgie à la base d’enim. Pour sa part, Dundee Sustainable Technologies, qui opère notamment une usine et un laboratoire à Thetford Mines, a développé les procédés écoresponsables d’extraction de métaux précieux utilisés par la nouvelle solution.
« Pour assurer sa pérennité, notre société a besoin de solutions économiquement viables et durables qui peuvent rapidement s’implanter. Chez enim, nous croyons que nous devons réinventer le cycle de valorisation pour réduire l’empreinte carbone de la transformation des équipements électroniques désuets, tout en maximisant la récolte des différents matériaux stratégiques », conclut M. Racicot-Daigneault.
Source : enim