Le Théâtre de La Manufacture est heureux d’annoncer le retour de la pièce Des promesses, des promesses de l’auteur écossais Douglas Maxwell, traduite par Maryse Warda. Créée à l’automne 2016, puis reprise à guichets fermés en 2018, la pièce a connu dès ses débuts un grand succès public et critique. Des promesses, des promesses reprendra l’affiche de La Petite Licorne du 11 au 22 mars avant d’être présentée à Québec pour la première fois à La Bordée du 26 mars au 5 avril. L’équipe du spectacle prendra ensuite la route pour une tournée dans quelques villes de la province et dans les maisons de la culture et arrondissements de Montréal.
Le metteur en scène Denis Bernard dirige Micheline Bernard dans ce puissant monologue. La comédienne a d’ailleurs remporté en 2017 le Prix de la critique pour son interprétation exceptionnelle du personnage de Miss Brodie, remis par l’Association québécoise des critiques de théâtre. Après son escale dans la Vieille Capitale, l’équipe du spectacle continuera sa route dans quelques villes de la province.
Miss Brodie a derrière elle une carrière d’enseignante marquée par quelques coups d’éclat. Après avoir pris sa retraite ( deux fois plutôt qu’une ! ), elle reprend du service, le temps d’une suppléance dans une école primaire de Londres. Dans cette classe dont personne ne veut, une jeune élève somalienne refuse de parler. On la dit même possédée. Liées par les secrets qu’elles portent toutes les deux, la fillette et l’enseignante tisseront un lien des plus forts, au-delà des mots et de la bêtise humaine.
Des promesses, des promesses, c’est la rencontre de deux filles, de deux générations, de deux réalités : celle d’une professeure à l’aube de la retraite et celle d’une écolière au commencement de sa vie. Ces deux êtres habitent la même ville, et pourtant, elles semblent vivre dans deux mondes distincts.
Avec des bagages aussi différents, comment tisser un lien de confiance avec une élève pour lui transmettre adéquatement son savoir ?
Comment devenir un modèle, pour favoriser non seulement sa réussite académique, mais aussi existentielle ?
À la fois poignante et teintée de beaucoup d’humour, la pièce nous entraîne dans un face-à-face brutal entre la raison et les démons. Devant l’inconscience, l’incompétence et l’absence de gros bon sens, le fort tempérament de Miss Brodie s’anime ! Aussi drôle qu’orgueilleuse, elle n’hésite pas à défier l’autorité. Elle fonce dans la vie avec courage, malgré les erreurs du passé. Cette fillette qui refuse de parler doit savoir que quelqu’un est là à ses côtés pour la comprendre et l’écouter.
Qu’elle peut enfin briser le silence.
Inspirée d’un fait réel, Des promesses, des promesses a vu le jour au Tron Theatre de Glasgow en février 2010. Après avoir été l’objet de critiques élogieuses, dont un 4 étoiles du quotidien The Guardian, la pièce a été présentée en tournée écossaise, sur la scène du Soho Theatre de Londres, ainsi qu’à New York, au printemps 2011.
Douglas Maxwell est l’un des dramaturges écossais les plus joués et les plus applaudis des dernières années. Auteur d’une vingtaine d’œuvres théâtrales dont Our Bad Magnet, Decky does a Bronco, Variety, If Destroyed True et Melody, il privilégie un théâtre près des gens. Le public de La Licorne découvrait son écriture lors de l’Événement Québec-Écosse à l’automne 2014, alors qu’était présentée en lecture publique sa pièce Une veuve respectable s’initie à la vulgarité ( A Respectable Widow Takes to Vulgarity ), à laquelle participait d’ailleurs Micheline Bernard.
Après Les événements ( 2016 ) de David Greig, Ce moment-là ( 2012 ) de Deirdre Kinahan, Chaque jour ( 2011 ) de Fanny Britt, Le Pillowman ( 2009 ) de Martin McDonagh et Coma unplugged ( 2007 ) de Pierre-Michel Tremblay – lauréate d’un masque de la meilleure production montréalaise – Denis Bernard signe avec Des promesses, des promesses sa sixième mise en scène pour La Manufacture, compagnie dont il a été directeur artistique et général de 2009 à 2019. En 2017, il a orchestré Os – La montagne blanche de Steve Gagnon, présentée à La Petite Licorne et à la Maison pour la danse à Québec.
Une brillante équipe de concepteurs est réunie autour de ce spectacle : Dominique Cuerrier à l’assistance à la mise en scène, Marc Senécal aux décors et aux costumes, Claude Cournoyer aux éclairages, ainsi que Larsen Lupin à la musique.