Le gouvernement a également agi pour valoriser la place des femmes sur le marché du travail, un élément essentiel de leur autonomisation économique. Par ailleurs, la situation exceptionnelle de la pandémie a exacerbé les écarts entre les hommes et les femmes, d’où l’importance des actions du gouvernement pour répondre concrètement aux différents besoins de ces dernières.
Investissements pour contrer la violence faite aux femmes
Depuis décembre 2020, le gouvernement a fait des investissements d’un total de 513,1 millions de dollars dans la lutte contre la violence faite aux femmes, incluant des sommes pour des mesures qui prendront en compte les besoins spécifiques des milieux autochtones. Ces investissements permettent notamment :
* de rehausser le financement des maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale; * de déployer le projet de bracelet antirapprochement au Québec afin de prévenir la violence conjugale et les féminicides; * de mettre en place un projet pilote de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale; * d’ajouter des procureures et procureurs et des effectifs policiers en violence conjugale, notamment dans les corps policiers autochtones; * d’étendre le service des cellules d’intervention rapide à toutes les régions du Québec; * d’augmenter le financement des organismes d’aide aux conjoints ayant des comportements violents.
Négociations salariales dans des métiers à prédominance féminine
Bien que le Québec soit en avance sur plusieurs pays au regard de l’égalité de droit entre les femmes et les hommes, l’égalité de fait n’est pas encore une réalité, particulièrement en ce qui concerne la valorisation des métiers à prédominance féminine. L’entente de principe conclue en décembre dernier permet d’améliorer les conditions de travail de milliers de femmes dans différents corps de métiers majoritairement féminins et essentiels, notamment les métiers d’éducatrice, d’enseignante, d’infirmière, de cuisinière, d’adjointe administrative et d’employée d’entretien.
Création de places en services de garde éducatifs à l’enfance
Le gouvernement du Québec s’est engagé, en octobre 2021, à compléter le réseau des CPE le plus rapidement possible. Ce sont donc près de 37 000 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l’enfance qui seront créées partout dans la province. De ce nombre, plus de 30 800 sont en cours de réalisation, sans compter les 2 000 places subventionnées déjà créées depuis le 1er avril 2021. Rappelons que le ministère de la Famille a également optimisé le processus d’attribution de places afin que les jeunes familles aient accès à un plus grand nombre de places plus rapidement. Cette nouvelle approche propose un délai nettement plus court en comparaison de la précédente. Concrètement, cela signifie que le délai d’attribution de nouvelles places est passé de plus de 10 mois à maintenant 60 jours. Cela aura un impact réel sur la capacité des femmes à retourner sur le marché du travail rapidement après avoir eu un enfant.
Source : Cabinet de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine