Le 4 mai dernier le groupe Nomad’Stones lançait à la Sala Rossa de Montréal son premier album « Et le Monde Danse… » après plus de deux ans de travail et de maturation artistique.
La formation mélange les styles et puise ses influences dans les rythmes du Chaabi, du Gnawi, du Folk, du Rock, du Reggae, du Jazz et de la musique Africaine.
Ce métissage artistique est à l’image de la composition du groupe aux origines diverses et aux inspirations multiples, puisque l’on retrouve le chanteur et auteur Chakib Kouidri, Marylène Messier à la clarinette et au saxophone, Elsa Corgié au violon, Tacfarinas Kichou à la percussion,
Mourad Benfoudil à la basse et Sylvain Plante à la batterie.

Les artistes, qui se sont produit à plusieurs reprises au Club Balattou, ont participé à de nombreux évènements tels que le festival Orientaly de Montréal en 2015, ou encore au Festival International Nuits d’Afrique en 2016 où ils ont assuré la première partie du spectacle de Rachid Taha.
2016 était une année charnière pour Nomad’Stones qui a remporté le Syli de bronze lors de la 10e édition des Syli d’Or de la musique du monde. Le groupe a remporté le Prix coup de cœur des studios Opus et des Productions LEXA lors de l’édition de la vitrine 2016 des musiques locales métissées.
En décembre 2016, le groupe lançait une campagne de socio-financement sur Indiegogo pour enregistrer un premier album « Et le Monde Danse… » qui est déjà une invitation au voyage et au dépaysement.

Les onze titres de l’album sont à l’image de la philosophie du groupe qui explore les genres musicaux avec des textes qui sont inspirés de nostalgie comme on peut l’entendre dans le titre « Khawetna (Nos Frères) » ou celui de « Salitou » qui  donne envie de bouger sur les airs Flamenco et de Chaabi.
« La Main dans la Main » (le monde a besoin d’unité) rend hommage aux conflits qui touchent le monde avec un message en français et en arabe. Le titre « Ya Baba » est chanté en arabe, « Keep Tryin’ » est chanté en anglais, quant au titre « Golden Sunset », il permet d’apprécier le mélange des deux langues dans un univers musical empli d’espoir.
Le groupe chante l’Afrique dans « Africa » et rend hommage au continent noir avec le rythme soutenu du titre « Le Monde Danse ». Les balades « Mayou » et « Kouftane » sont teintées de rythmes Africains et Gnawi que l’on retrouve dans une belle reprise du titre « Goumari » qui est puisée dans le patrimoine Algérien.
Le sens du rythme dans cet album donne envie de voyager et de se perdre en Afrique dans une ambiance authentique et sans artifice.

Réda Benkoula

Read previous post:
Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec : Le 31 mai et 1er juin 2017 au Palais des congrès de Montréal

Le Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec, présenté par Desjardins et organisé par Immigrant Québec, aura lieu cette...

Close