À l’occasion de la deuxième édition des Nuits de Carthage à Montréal (NCM), la Véranda a l’honneur de présenter une programmation à son image, un espace d’exploration des nouveautés musicales et un trait d’union entre les cultures.
Voix atypiques, artistes et groupes métissés, culture pop et sous-cultures dessinent ce rendez-vous composé et centré sur l’inter-musicalité et la création sonore émergeante aux influences contemporaines et méridionales.
Le coup d’envoi sera donné le 5 novembre prochain au National, le théâtre centenaire et charismatique de la métropole. Les passeurs et les importateurs de sons cuisinés ici et sous d’autres cieux feront vibrer les planchers de la scène pendant trois soirées riches de rencontres et de rythmes du monde.
Tous les spectacles auront lieu à l’ancien théâtre Le National sis 1220 rue Sainte-Catherine, au coin de la rue Beaudry (métro Beaudry)
AU PROGRAMME
5 novembre 2021 Arab-rap, des airs de squats urbains
Le festival s’ouvre sous le signe de la dissidence urbaine. EMP1RE, WMD et 4LFA enflammeront les planchers avec des sons rap et hip hop politiquement et socialement conscients, engagés et indomptables. Le beat ne manquera pas à l’appel pour mettre des couleurs énergisantes dans cette palette subversive tunisienne.
6 novembre 2021 Le patio fou du mausolée
La scène sera partagée par Dendri et Grooz. Les traditions musicales spirituelles empreintes d’africanité ont deux adresses au Maghreb : gnewa et stambali. Le voyage mystique de la soirée traversera le Maghreb, mais pas que. Si Dendri revisite avec une sensibilité intellectuelle le stambeli tunisien, Grooz met des couleurs ivoirienne, péruvienne, québécoise, guadeloupéenne et marocaine sur les chants gnewa de l’Algérie.
7 novembre 2021 Cœurs et cordes intimes
C’est une autre soirée double qui clôture le festival. La poésie en prose chantonnée de Yüma accompagnera les chants sensuels et rebelles de Djam. Les cordes acoustiques des deux groupes feront vibrer des diapasons mélodiques et intimes. Alors que les métaphores verbales de Yüma réinventent le rock indé, la voix de Djam sublime divers styles algériens.
