Fierté littéraire lance un nouvel appel à textes sur le thème Les mots qui libèrent. Ce projet vise à briser le silence en lien avec la violence dans les relations intimes chez les personnes 2LGBTQIA.
« Le mouvement #MeToo a ramené à lavant-plan la question de la violence (sexuelle, notamment) dans les relations intimes. Or, les discours autour de cette problématique sont, encore aujourdhui (et sauf exception), très hétéronormés. On parle à peine des multiples formes de violence que peuvent vivre des personnes 2LGBTQIA en contexte relationnel », de déclarer Denis-Martin Chabot, directeur général de Fierté littéraire.
Grâce à un soutien financier majeur de la part du Bureau de lutte contre lhomophobie et la transphobie, Fierté littéraire lance un appel à textes. Dici le premier octobre à 23:59, les auteurs, autrices et auteurices des communautés 2LGBTQIA et allié.e.s sont appelés à proposer un texte sur la thématique, « Les mots qui libèrent » dans un contexte de relations intimes ou amoureuses entre personnes de la diversité des orientations sexuelles et des affirmations de genre.
Un jury choisira un minimum de 6 finalistes parmi les textes soumis. Ces textes seront par la suite dévoilés à la mi-novembre. Et lors dune soirée gala, lidentité de la personne parmi ces finalistes qui remportera la bourse de 1000 $ sera dévoilée. Outre les finalistes, dautres textes soumis feront lobjet dune publication dun recueil au début 2022.
« Nous sommes conscient.e.s que ce sujet est tabou », ajoute Claude Lalande, président du conseil dadministration de Fierté littéraire. « Trop de personnes souffrent en silence de cette violence, quelle soit physique, psychologique ou autre. Nous croyons quil faut lever le voile sur cette réalité et aider ces personnes à se libérer ».
Cest dans cette optique que sinscrit ce concours littéraire : offrir aux lecteur·rices des textes variés et inspirants qui véhiculeront des discours, des images, des représentations auxquels ielles pourront sidentifier ; des textes qui mettront des mots sur des réalités quielles vivent. Nous croyons fermement au pouvoir transformateur de la littérature.
Les textes doivent contenir entre 1 000 et 1 500 mots.