Clap final pour Tight Lettuce : Vital Productions termine officiellement le tournage de son long métrage Tight Lettuce, réalisé par Harrison Houde. Ce film bilingue, inspiré de faits réels, aborde avec une touche d’humour noir les effets destructeurs de la dépendance aux opioïdes, notamment l’héroïne et le fentanyl.

Dans un rôle poignant, Emmanuel Bilodeau (René Lévesque, One Manu Show, The Revenant, Innocent) interprète Bodo, un père aux prises avec une dépendance, tandis que Dakota Daulby (Shogun, Longlegs) incarne Joel, son fils, qui documente la lutte de son père dans l’espoir d’inspirer un changement. Tight Lettuce explore la profondeur des liens familiaux face au chaos engendré par la toxicomanie et pose une question cruciale : doit-on se confronter à ceux que l’on aime ou profiter du temps qu’il nous reste avec eux ?

Aux côtés de Bilodeau et Daulby, on retrouve une impressionnante distribution comprenant Christie Burke, France Castel, Maxim Roy, Guy Jodoin, Didier Lucien et plusieurs autres interprètes talentueux du Québec et de l’Ouest canadien. Ce film, qui comporte de brillants dialogues en anglais et en français, vise à toucher un large public à travers le pays.

Emmanuel ne retient que du positif de cette expérience :
« C’est mon plus beau et mon plus grand défi d’acteur depuis René Lévesque !
Ce personnage haut en couleur, à la fois excentrique, éternel optimiste, énergique et sombre, existe réellement. Le vrai Bodo, je l’ai rencontré – il ne ressemble en rien au cliché des zombies qu’on voit souffrir et mourir dans les centres-villes du monde en ce moment. Bodo symbolise plutôt l’espoir pour des millions d’humains aux prises avec les opioïdes.

Il est dépendant au fentanyl après avoir été dépendant à l’héroïne pendant 20 ans, mais il survit grâce à l’amour et à l’aide de son fils, qui par ailleurs est avec nous sur le plateau de Tight Lettuce.

Après un mois et demi, ce tournage, qui se déroule en grande partie en anglais, s’est terminé ce week-end. Il a été le plus intense et le beau de ma carrière. J’ai eu notamment à sauter d’un étage, conduire un cyclomoteur torse-nu avec Didier Lucien derrière moi, plonger dans une rivière glacée (où j’ai brièvement expérimenté l’hypothermie), inhaler des vapeurs de sucre pour simuler le fentanyl, m’endormir dans une roulotte en flammes !

Jouer avec les étoiles montantes Dakota Daulby et Christie Burke a été une expérience riche qui m’a nourri et exalté… et que dire de France Castel et Maxim Roy, d’immenses pointures.

Je suis sur le 220 volts depuis 2 mois, et ma blonde a bien hâte que je rentre à la maison sur un voltage quotidien moins intense afin de retrouver notre vie “normale” ! »

Le tournage s’est déroulé principalement dans les Laurentides et l’équipe de production, menée par Serge Desrosiers, a mis un point d’honneur à capturer l’essence brute et authentique de l’histoire. Le film sera distribué par Vital Distribution et prendra l’affiche au Canada en 2026.

Avec ce premier long métrage de fiction, Harrison Houde signe une œuvre marquante, prête à sensibiliser et émouvoir un public confronté, de près ou de loin, à la crise des opioïdes.

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