Dans Harley Quinn : infinite[1], Stephanie Phillips et Riley Rossmo poursuivent l’œuvre bien entamée d’Amanda Conner et Jimmy Palmiotti qui ont ouverts la voie à la rédemption de Harley dans la saga Rebirth.
Pour ce faire, Stephanie Phillips explore les différentes facettes de Harley Quinn à travers un scénario bien punché qui est soutenu par les dessins hauts en couleurs de Riley Rossmo, qui donnent le ton de cette série qui explore les délires de la personnalité de Harley.
La plus célèbre des psychopathes de l’univers de DC cherche donc à se départir de sa réputation de criminelle pour devenir une héroïne et rejoindre la Bat-famille. Seulement voilà, la personnalité délurée de Harley reste aussi son point faible, car elle doit d’abord apprendre à contrôler ses émotions. Elle tente de trouver un équilibre dans son état mental tout en laissant exprimer les émotions et l’amour qu’elle porte pour Poison Ivy.
Harley Quinn veut proposer ses services de psychiatre pour les anciens clowns. Seulement voilà, la ville de Gotham offre un programme similaire qui est dirigé par le Docteur Hugo Strange. Le Sécurité Assurance Force et Engagements (SAFE) est étrange selon Harley, qui veut enquêter sur les desseins obscurs du Docteur Strange.
Et comme changer les choses à Gotham ne peut pas se faire tout seul, Harley réunit autour d’elle des criminels déchus tels que Solomon Grundy ou encore Kevin un ancien clown qui était un adapte du Joker et toute la fine fleur des laissés-pour-compte pour contrecarrer les plans du Docteur.
On en dira pas plus, afin de permettre aux lecteurs de découvrir l’univers de Harley Quinn, qui en dépit de son côté déjanté, passe par des périodes d’inquiétude et de remise en cause.
Harley Quinn : infinite et Harley Quinn : Rebirth sont disponibles aux éditions Urban Comics.
Réda Benkoula
[1] Harley Quinn : infinite T.1: Bienvenue à la maison ! | Stephanie Phillips (Scénario), Riley Rossmo (Dessins) | Urban Comics | 2022 | 216 pages