Depuis le début du « Hirak » (du mot arabe qui signifie mouvement), la communauté Algérienne à l’étranger n’a pas cessé de se mobiliser depuis le 22 février dernier en multipliant les actions de manifestations.
À Montréal les rassemblements chaque dimanche, d’abord en face du Consulat de l’Algérie à Montréal, puis à la Place du Canada, permettent aux citoyens de se rencontrer et de partager les différents points de vue pour construire une Algérie meilleure. Les initiatives autour du « Hirak » se multiplient à l’image des voyages en groupes qui ont eu lieu durant l’été pour manifester en face de l’Ambassade d’Algérie à Ottawa.
À la Place du Canada à Montréal, les idées fusent et on a pu assister à des expositions éphémères de photographies sur le thème du « Hirak ». Dans le même registre artistique, le peintre Ali Kichou a pour sa part créé une toile aux couleurs du drapeau algérien en plusieurs actes. Derrière sa démarche pour soutenir le mouvement social en Algérie, l’artiste invitait chaque semaine le public pour marquer par la main cette toile dans le but de créer une œuvre collective. Ainsi, les anonymes apposaient leurs mains colorées sur ses tableaux, une manière pour eux de marquer leur passage lors de ces rendez-vous festifs.
L’énergie positive autour du mouvement populaire a conduit les algériens à organiser une marche Sylmia (pacifique) au Mont-Royal avant de lancer un défi réussi pour rallier Montréal à Ottawa sous la forme d’un relais à vélo avec comme slogan : Pédaler pour l’Algérie.
Les initiatives sont nombreuses et le mouvement ne faiblit pas à Montréal à l’image des manifestations qui ont lieu chaque vendredi en Algérie.
Réda Benkoula