Après une tournée des festivals amorcée l’an dernier avec une première mondiale au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Imelda 3 : Simone mettant en vedette Ginette Reno sortira au cinéma dans les salles participantes juste avant Aline de Valérie Lemercier, dès le 26 novembre prochain. Le court métrage de Martin Villeneuve sera également diffusé sur les ondes d’Unis TV cet automne, et disponible sur les plateformes de la chaîne (site web, applications pour mobiles et télévisions connectées).
Imelda 3 : Simone est programmé le mardi 9 novembre dès 22 h sur les ondes d’Unis TV et peut être visionné ici : www.tv5unis.ca/imelda-3-simone
Imelda 2 : le notaire est disponible gratuitement ici : www.tv5unis.ca/imelda-2-le-notaire
« C’est un privilège pour moi de présenter ce court métrage qui met à l’honneur mes deux grands-mères, Imelda et Simone, devant le long métrage consacré à Céline Dion, » confie le cinéaste Martin Villeneuve. À l’instar de Imelda 2 : le notaire, qui fut présenté au printemps dernier devant Les vieux chums de Claude Gagnon, voilà que Imelda 3 : Simone connaît le même sort cet automne. Et cela grâce à la complicité du distributeur Maison 4:3, mais aussi au précieux travail de Danny Lennon, qui collabore avec Villeneuve depuis l’opus originel afin de faire rayonner son œuvre. « Présenter Imelda 3 devant Aline est une alliance naturelle, » affirme M. Lennon. « Que Ginette fasse la première partie de ce très attendu film sur Céline est un magnifique clin d’œil du destin et un timing difficile à battre à côté duquel nous ne pouvions pas passer. »
Imelda est une saga qui a débuté en septembre 2013 par un premier court métrage réalisé en toute simplicité, de manière confidentielle et sans aucune prétention, dans lequel Martin Villeneuve incarnait lui-même sa grand-mère paternelle. Une idée toute simple : rendre un hommage à un personnage familial haut en couleur qui aura marqué plusieurs générations, avec ses répliques inoubliables, ses manies désopilantes et parfois horripilantes, que Villeneuve se plaisait souvent à imiter depuis son enfance. « J’ai commencé à faire une interprétation de ma grand-mère quand j’avais 6 ou 7 ans, alors ça ne date pas d’hier ! », se remémore le cinéaste.
Deux nouveaux épisodes, tournés 6 ans plus tard et sortis l’an dernier, ont embarqué dans leur sillage Robert Lepage dans le rôle du fils notaire d’Imelda, et Ginette Reno dans celui de la grand-mère maternelle Simone et que le cinéaste, dans une scène imaginaire, cherche à réconcilier avec son éternelle rivale Imelda. Au-delà du rire, des scènes au franc-parler touchant dans des lieux au symbolisme puissant et propre au passage des âmes : dans un cimetière, ou dans la nef d’une église en travaux où l’émotion palpable est portée par Madame Reno dans une chanson poignante, condensant le ressenti de toute une existence. Sous son maquillage et sa perruque, Villeneuve est méconnaissable, et pour ceux et celles qui ont connu la véritable Imelda, on croirait la voir et l’entendre. Ginette Reno aura d’ailleurs la curieuse impression de s’adresser à la véritable Imelda, comme elle l’a confié dans une entrevue pour La Fabrique Culturelle.
À ce jour, les 3 premiers opus d’Imelda ont été présentés dans plus de 25 festivals, ici comme à l’étranger, et ont remporté des prix. Devant ce succès, Villeneuve s’est lancé cette année dans la production des épisodes 4 à 8, pour boucler sa saga dont les tournages prennent d’ailleurs fin cet automne. Une impressionnante brochette d’acteurs sont de la distribution : Robert Lepage, Michel Barrette, Lynda Beaulieu, Antoine Bertrand, Marc-François Blondin, Anne-Marie Cadieux et Yves Jacques. Le plus incroyable de cette production, c’est qu’elle se déroule sans aucun financement. « C’est grâce à mon équipe et aux acteurs qui acceptent de travailler bénévolement que je continue, » lance le cinéaste. Au final, pas moins de 8 courts métrages seront rassemblés pour former un long métrage. Unis TV a acquis les Imelda 4 à 8. Plus de détails suivront sous peu.
