Tout pour émouvoir les sensibilités même les plus réservées.
Nous vous invitons à venir rencontrer Jean-François Leclerc et découvrir ses nouvelles créations lors du vernissage qui aura lieu le mercredi 16 mai à 18h à Espace Mushagalusa. L’exposition se poursuit jusqu’au 24 juin 2018.
Qui est Jean-François Leclerc?
Montréalais, historien et muséologue, Jean-François Leclerc a développé de manière autonome, une pratique picturale non figurative. Inspiré par la liberté des formes et des couleurs des Kandinsky, Picasso, Riopelle, des Fauves et du Blaue Reiter, il a profité de l’apport ponctuel de cours en arts plastiques et en modèle vivant, notamment à l’Art Neuf. Son séjour à l’École d’été des arts et métiers d’art de Mont-Laurier, en 2009, dans le cours de la peintre Lise Fradet, fut un point tournant de son cheminement artistique.
En 2012, une exposition d’œuvres sur papier à la galerie 2456 présentait son parcours créatif sous le titre Animorphes, concrétions et autres imaginaires. Suivirent la série Émergences sur de plus grands formats en 2013, à la Galerie 2456 et à la Galerie Espace à Montréal, puis en avril 2014, par les toiles Surgir et Sous les mondes, la troisième édition du projet Art Sans Frontières réunissant artistes tunisiens et québécois dans la nouvelle salle d’exposition temporaire du Musée du Bardo, à Tunis. En septembre 2015, il accrochait du nouveau matériel sur toile à la galerie Carte Blanche, sous le titre L’en allé-e, élaboré dans le contexte du départ de son père et de sa mère. En avril 2017, il prenait part, avec une œuvre sur papier grand format, à l’exposition L’art à l’ère des défis dans le cadre de Vues d’Afrique, à la galerie du Liveart.
Dans son travail, le premier élan spontané du geste et des couleurs primaires se mue, par ajouts graduels, soulignements ou soustractions de pigments et de formes, en un monde foisonnant et mystérieux. Au cours d’un aller-retour incessant, la toile primitive est attaquée par la couleur et le geste puis apaisée, structurée, comme le maelstrom que constitue notre être profond. Les œuvres de cette exposition à la galerie Mushagalusa, sous le nom de MIXTERRE, poursuivent cette exploration. Mais cette fois, la toile laisse paraître plus fortement l’élan premier, bien enraciné dans la matière-terre. Entre nature et inconscient, émergent des fragments et des formes organiques ou minérales. Apparaissent parfois des êtres, humains ou animaux entremêlés. Tout ici évoque les attachements, les éveils, les plaisirs et les blessures, les combats, les morts, les catastrophes et les ruptures qui forcent les transformations de la nature, du corps et de l’esprit.
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