La compagnie de production montréalaise Possibles Média est heureuse de souligner que le film IT MUST BE HEAVEN (version française : C’EST ÇA LE PARADIS) du réalisateur palestinien Elia Suleiman (Intervention Divine, Le temps qu’il reste) a été récompensé de la Mention Spéciale du Jury de la compétition officielle de la 72e édition du Festival de Cannes. Le film a également reçu le Prix de la critique internationale décerné par la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique (FIPRESCI).
Tourné en partie à Montréal l’automne dernier, après les pérégrinations à Nazareth et Paris du réalisateur-comédien, le long métrage a été produit au Québec par Possibles Média (Serge Noël), en France par Rectangle Productions, ainsi que par Zeyno Film (Turquie) et Pallas (Allemagne).
C’est d’ailleurs à cet égard, afin de mettre de l’avant les productions de la Métropole, et dans un esprit de bonne entente avec les le voisinage, que le Bureau du Cinéma et de la Télévision de Montréal inaugurait ce matin un banc offert par Possibles Média (Serge Noël) à la Ville. L’événement a eu lieu ce mardi 28 mai à 10h30 à l’angle des rues Waverly et Bernard.
Tourné en partie à Montréal l’automne dernier, après les pérégrinations à Nazareth et Paris du réalisateur-comédien, le long métrage a été produit au Québec par Possibles Média (Serge Noël), en France par Rectangle Productions, ainsi que par Zeyno Film (Turquie) et Pallas (Allemagne).
Rappelons, par ailleurs, qu’afin de mettre de l’avant les productions de la Métropole, le Bureau du Cinéma et de la Télévision de Montréal inaugurera demaib un banc offert par Possibles Média (Serge Noël) à la Ville. L’événement aura lieu demain mardi 28 mai à 10h30 à l’angle des rues Waverly et Bernard.
Un Palestinien de 50 ans, quitte son pays pour trouver la paix. Fuyant aussi son identité, il souhaite se fondre dans une société nouvelle. Mais peu importe où il va en Europe ou en Amérique, il retrouve ce qu’il tente de fuir: appareil militaire qui se veut glorieux mais qui est risible; policiers ridicules qui cherchent à justifier leur inutilité; tensions sociales bizarres et improbables ; postes de contrôles loufoques et kafkaesques, il est confronté en somme partout à des caricatures de ce qui l’accablait en Palestine. Lui qui anticipait calme et sécurité se retrouve dans des pays en état d’exception, comme si une occupation non déclarée s’étendait partout sur la planète. Par ses errances, entre fuite et introspection, Elia Suleiman pose sur un ton d’humour décalé cette question fondamentale : quel est donc cet endroit qu’on peut appeler «chez soi »?
IT MUST BE HEAVEN est le quatrième long métrage de fiction d’Elia Suleiman, habitué du Festival de Cannes et révélé sur la scène internationale avec sa trilogie de films portant sur le conflit israélo-palestinien : Chroniques d’une disparition (Prix du Meilleur premier film à la Mostra de Venise en 1996), Intervention Divine (Prix du Jury au Festival de Cannes en 2002) et Le Temps qu’il reste (sélection officielle du Festival de Cannes en 2009). Mêlant dans son œuvre burlesque, fantaisie et drame, Elia Suleiman a su imposer un style cinématographique unique.
IT MUST BE HEAVEN est distribué au Québec par Maison 4:3 et prendra l’affiche dans les prochains mois.