Un texte brillant et puissant qui mêle adroitement vérité et fiction dans une trame théâtrale et musicale. Un spectacle où s’entrecroisent humour, slam et chant. Je suis William fait de cette parcelle de seizième siècle, un miroir grossissant de notre époque. Parce qu’être un garçon, qu’être une fille, dicte, encore aujourd’hui, une partie du chemin à suivre. « Même si j’ai la profonde conviction que Je suis William s’adresse à tout le monde, c’est pour les jeunes que j’ai écrit cette pièce. Pour leur violent besoin de se trouver une place dans le monde. Pour leurs rêves. Pour la force tellement belle et tellement grande qu’ils ont quand ils se représentent l’avenir. »Rébecca Déraspe, auteure Margaret Shakespeare, 13 ans, la sœur de William, écrit la nuit des histoires remarquables. Seulement, en 1577, dans son petit village d’Angleterre, la place des filles est à la maison, près des chiffons. Pire encore, les femmes qui savent lire et écrire sont accusées de sorcellerie et punies. Et nous voilà embarqués dans un périple fantaisiste où la force d’une plume a le pouvoir de renverser les structures établies et de faire tomber les masques sociaux.
Un texte de Rébecca Déraspe. Avec Édith Arvisais, Simon Labelle-Ouimet, Renaud Paradis et le musicien Benoît Landry, dans une mise en scène de Sylvain Scott. 70 minutes.
