Aux États-Unis, quatre femmes et trois hommes, tous catholiques, font face à des accusations pour avoir pénétré sur une base militaire dans le but dattirer lattention sur la menace que représente lexistence même des armes nucléaires pour la survie de lhumanité. Ils ont posé leur geste le 4 avril 2018, jour du 50e anniversaire de lassassinat du pasteur Martin Luther King. Ils risquent tous 25 ans de prison. Trois dentre eux sont détenus depuis lannée dernière, tandis que les autres ont été libérés sous caution et avec conditions.
LOffice de la pastorale sociale de lÉglise Catholique à Montréal, à linstar de nombreux groupes et personnalités, demande au procureur général des États-Unis de rejeter immédiatement les accusations portées contre eux et de les libérer. Avec le collectif Échec à la guerre, il encourage la population à signer la pétition internationale à ce sujet.
De plus, en solidarité avec le jeûne et la vigile qui auront lieu en Géorgie (GA) du 6 au 9 août, il invite toutes les personnes qui le peuvent à observer un jeûne de 24 heures à compter du 5 août, à 19 h 15, heure à laquelle la bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, en tenant compte du décalage horaire.
On peut jeûner chez soi, au travail ou en vacances. Quelques volontaires sont invités à jeûner ensemble et à visiter des lieux significatifs à Montréal, notamment le jardin japonais dEspace pour la vie, où on peut assister à la cérémonie de la paix du 5 août à 19 h. Quelques jeûneurs et jeûneuses seront à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à la messe de la fête de la Transfiguration le 6 août à 12 h 10; et à lexposition du 50e anniversaire du « bed-in » pour la paix de John Lennon et Yoko Ono dans le hall de lhôtel Fairmont Le Reine Élizabeth en début daprès-midi.
Louise Royer, directrice de lOffice de la pastorale sociale, affirme : «je salue le courage des gens du groupe Plowshares aux États-Unis. Je veux quils sachent que dans la grande région de Montréal, beaucoup de gens partagent leur vision dun monde débarrassé de la menace nucléaire. Cest la vision de lenseignement social de lÉglise, et cest aussi la nôtre.»