Joey Robin Haché propose aux radios la chanson « Game Over » tirée de son 3e album intitulée « Trente » qui sera lancé en novembre 2019 chez Le Grenier musique, de Moncton.
Le disque sera disponible en magasin et sur les diverses plateformes numériques le 1er novembre 2019 à travers le réseau de Distribution Plages / Propagande. Les formats vinyle et cassette seront mis en vente aux lancements et dans les magasins à la fin novembre. Deux lancements sont prévus au Nouveau-Brunswick, soit le mercredi 27 novembre à Moncton (Centre culturel Aberdeen) et le jeudi 28 novembre à Bathurst (La Bibitte).
Game Over La chanson Game Over cherche à mettre en évidence les pires stéréotypes de la chanson pop, ce qui en fait une chanson commercialisable malgré elle. « J’ai écrit cette chanson dont le sujet reflète les méandres du star système d’aujourd’hui au niveau de la chanson populaire. L’objectif est clair : faire un clin d’œil pas très subtile aux émissions de télé-réalité telles La Voix et Star Académie », explique Joey Robin Haché.
« Punis-moi si je chante faux
Crucifie-moi si je deviens gros
Force-moi à devenir une poupée
Vends-moi comme un numéro
Pour qu’on me prenne pour un bel idiot
Devenir la pute bon marché de la télé
Dites-moi si j’ai tout ce qu’il faut
Dites-moi si ma queue est assez grosse
Pour que le public puisse m’aimer
Dites-moi si j’ai tout ce qu’il faut
Dites-moi si mes fesses sont au niveau
Afin que les cotes d’écoute puissent augmenter »
– Extrait de la chanson Game Over du disque Trente de Joey Robin Haché (Le Grenier musique / 2019)
Trente Trente comporte 13 chansons qui ont été enregistrées au Studio LaClasse à Memramcook (N.-B.) en juin 2019. La réalisation est signée Sébastien Michaud et tous les textes et les musiques sont de Joey Robin Haché. Les musiciens qui ont joué sur l’album sont Joey Robin Haché (guitares, voix, effets sonores, grognements), Sébastien Michaud (basse, cuivres, chœurs, chainsaw, casse-bouteille), Danny Bourgeois (batterie, percussions, chœurs), Denis Surette (guitares), Christien Belliveau (lapsteel), Jesse Mea (égoïne, chœurs) et Chris Boulay (contrebasse, chœurs). Les photos sont d’Annie France Noël.
Aux textes revendicateurs et psychologiques, Trente est en fait une rétrospective de la dernière année de l’artiste mettant en lumière ses problèmes de santé physiques et psychologiques. Il en profite pour se laisser aller dans des revendications ainsi que des réflexions au niveau politique, sociale, technologique et écologique.
« Trente démontre clairement un changement brusque de ma démarche artistique. Par contre, ceux et celles qui me connaissent depuis longtemps reconnaitront l’ancien Joey, l’adolescent punk et l’étudiant universitaire qui gueulait sur la scène du bar étudiant. C’est donc un retour aux sources, mais avec le regard et le bagage d’un gars de 30 ans, explique-t-il. Avec mes deux premiers albums, je m’identifiais comme un artiste folk avec un son plutôt rock ambiant et des textes poétiques. Je décrivais mes états d’âme et mes émotions sans trop brasser la cage. Bref, je commençais à me trouver plate, comme on dit par ici. J’avais envie de me déchainer sur scène en gueulant sur tout ce qui me dérange et ce nouveau disque me permet de faire ça. »
« Avec Trente, je décide de ne plus m’identifier dans une seule catégorie musicale ; j’explore plusieurs styles musicaux : le folk, la pop, le rock, le punk, le manouche, l’ambiant, le métal, le blues, le country, l’expérimental, etc. Je crois à la combinaison des concepts de l’anti-branding et de l’anti-pop à l’intérieur d’un même album. L’anti-branding est d’origine activiste et son mandat est de revendiquer des causes importantes par le boycottage, l’anti-consommation, les mouvements contre-culturels et la désapprobation des actions corporatives. En ce qui concerne l’anti-pop, j’utilise les différents styles musicaux comme une arme : je mets la chanson au service du texte, l’ambiance, le ressenti et le sujet de la chanson, et non au service des conventions musicales. Je dénonce les défauts de l’industrie musicale populaire qui nous oblige à nous définir dans un style précis et une étiquette particulière tout en devenant un produit identifiable, sécuritaire, facile à vendre et à manipuler. Avec Trente, je veux défier ces conventions et proposer une différente façon de produire un album en 2019 », conclut-il.
Joey Robin Haché Depuis 2012, Joey Robin Haché prend sa place sur la scène musicale acadienne et canadienne. Il est déjanté, imprévisible, charismatique, énergique, revendicateur et rassembleur. Il a sorti deux albums, « Repaver l’âme » (2014) et « Stigmates » (2016), tous deux issus du label acadien Le Grenier musique. Il a été finaliste à la 47e édition du Festival international de la chanson de Granby où il a remporté quatre prix. Il a été le lauréat Auteur-compositeur-interprète au 46e Gala de la chanson de Caraquet en 2014 et il a remporté le trophée dans la catégorie Enregistrement francophone de l’année aux East Coast Music Awards en 2016. Aux Francouvertes en 2017, il remporte le Prix du public. Originaire de Nigadoo au Nord du Nouveau-Brunswick, il vit toujours dans cette région de la Baie des Chaleurs, plus précisément à Tétagouche Sud près de Bathurst.
Joey Robin Haché remercie les bailleurs de fonds qui ont rendu ce projet possible, soit le Conseil des arts du Canada, Musicaction Canada, UNI Coopération Financière et la Province du Nouveau-Brunswick par le biais de son programme de Développement de l’industrie musicale géré par Musique Nouveau-Brunswick.