Suite à la demande de nombreux collaborateurs, Joe Biden a décidé de se retirer de la course à la Maison Blanche afin de laisse sa vice-présidente Kamala Harris prendre sa place.
Avant même le premier débat télévisé l’opposant à son adversaire Donald Trump, Joe Biden avait des carences, des absences, une conduite qui laissait à reposer des doutes sur sa capacité pour enchaîner un deuxième mandat.
Le 27 juin dernier lors de cette opposition dans un débat assez houleux les doutes se sont transformés en affirmations. Une allocution lente, des hésitations, des manques dans ses réponses. Suite à cela, plusieurs supporters ont commencés à se demander si l’homme âgé de 81 ans et à dire clairement qu’il ne pouvait plus continuer sa campagne. Nous voyons des personnalités tel que Georges Clooney l’annoncer puis c’est au tour de la classe politique et enfin de l’ancien président et fidèle de Joe Biden, Barack Obama de lui signifier de stopper sa candidature pour un second mandat.
« Une mise au vert imposé par le Covid »
Après avoir contracté le Covid, cela pousse Joe Biden à se reposer, à prendre du recul, une mise au vert imposée par le Covid. Cette mise à l’écart, volontaire ou involontaire va le pousser à réfléchir à prendre les bonnes décisions.
Une fois sa convalescence terminée, il prend une décision claire il met fin a sa candidature et décide de stopper cette course. Cette mise au vert et cette décision subite, nous rappelle celle de l’ancien président français Charles De Gaulle, cette figure emblématique de la V République, qui avant de quitter la scène politique en pleine crise de 1968 lui aussi s’est mis au vert et à rejoint Baden Baden en Allemagne et se concerter avec le Général Massu, la suite nous la connaissons, un référendum et la fin de carrière politique.
Une convalescence qui a joué mais également un autre événement et tout aussi important à poussé Joe Biden vers la sortie, la tentative d’assassinat subi par Donald Trump. Après cette tentative l’ancien président Trump est sorti plus fort, galvanisé auprès des électeurs américains.
Cette augmentation de la popularité du controversé Donald Trump à plus que donné l’envie et l’obligation à Joe Biden de se retirer de la course.
Le 21 juillet dernier l’annonce tombe, Biden annonce lui-même de s’extraire de cette campagne présidentielle. Les États – Unis n’avaient pas connu cela depuis 1968, ou le candidat là encore du parti démocrate Lyndon B Johnson se retire, aux verra par la suite la victoire de Nixon, et également aussi l’assassinat de Robert F. Kennedy le 6 juin 1968.
Qui pour le remplacer !!
Maintenant que la nouvelle est tombée, on se demande qui va être le remplaçant de Joe Biden. Qui est le mieux placé ? Peut-être le sénateur Bernie Sanders ?
Un nom tombe, ça sera la Vice-Présidente Kamala Harris, ancienne procureur générale de Californie, certains émettent des doutes pour affronter Donald Trump, ce dernier d’ailleurs s’en amuse, il déclare « Kamala sera plus facile à battre » et il se dit également prêt à débattre avec elle.
Cependant Kamala ne met pas longtemps a se montrer digne dauphin de Joe Biden, elle réussit en 24h à réunir plusieurs millions de dollars pour sa campagne électorale.
1er meeting 1ère réussite
Ce mardi 23 juillet à Milwaukee dans le Wisconsin à eu lieu le 1er meeting de la néo-candidate démocrate Kamala Harris cette rencontre avec ces partisans, une rencontre pour mettre fin à des interrogations.
Elle a voulu montrer ses directives, sa ligne de conduite : « Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de compassion, où règne la règle de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine ».
Cette première apparition mettra fin aux doutes de certains, qui d’après les derniers sondages 11% n’ont pas entendu assez parler d’elle, toujours selon les sondages Kamala Harris est au coude à coude avec Donald Trump.
Rappelons que ceux-ci ne sont que des sondages et que l’élection présidentielle américaine est un scrutin par voix indirecte.
L’élection se fait par les collèges électoraux (Grands Électeurs), cela va varier d’un état à un autre et c’est eux que les candidats doivent séduire. Nous l’avons vu dans le passé avec Hillary Clinton en 2016 qui avait réuni plus de 65 millions de voix mais seulement 227 grands électeurs contre 62 millions de voix mais 307 grands électeurs pour Trump.
- Ajouter le discours de Biden qui à eu lieu aujourd’hui
- il laisse la place à une nouvelle génération
- son envie de réformer la Cour Suprême + trouver des solutions pour régler les conflits au Proche Orient et Ukraine
- il reste en place jusqu’au 20 janvier 2025
- Ses mots pour Kamala Harris
- Son amour pour les États Unis et sa vision
Ahmed Rahmani