Les Films du Paria et Exogène films sont fiers d’annoncer que le tournage du long métrage La beauté du monde a commencé dimanche dernier soit le 22 juillet dans la région de Montréal puis en Minganie pour s’achever le 2 septembre prochain. Le film met en vedette une pléiade d’interprètes parmi lesquels Roy Dupuis, Yves Jacques, Christine Beaulieu, Juliette Gosselin, Émile Schneider, Mylène MacKay, Louis Champagne, Pascale Montpetit, Donald Pilon, France Castel, Anne Casabonne et Gaston Lepage.
Le Frère Marie-Victorin (Yves Jacques) quitte le ciel trop plate pour aider Albert Payette (Roy Dupuis) à sauver la flore du Québec de Transgenia, multinationale qui empoisonne la Terre à coup de produits chimiques. Albert, ex-agronome repenti, devenu apiculteur, fleurit les toits de Montréal, avec son neveu Jerry Can (Émile Schneider) et ses amis de la communauté punk.
Alliant histoire d’amour, enquête policière, retrouvailles familiales, transmission du savoir et paysages à couper le souffle, La Beauté du Monde est sans contredit une fable écologique contemporaine des plus inspirantes.
« …au cinéma, faut être plus intelligent que le problème, les idées passent par les émotions, pas le contraire. » André Forcier – discours de réception du Prix Hommage du Gala Québec Cinéma 2018.
André Forcier est entré dès l’adolescence dans le monde du cinéma, même si au départ, il se destinait à devenir criminaliste. Après un premier court métrage qu’il soumet à Radio-Canada, Forcier se fait remarquer par Gilles Carle et met en scène avec l’appui de son mentor Chroniques Labradoriennes, court métrage sélectionné pour représenter le Canada au Pavillon de la Jeunesse à Expo 67. Pour Forcier, c’est la piqûre. Au cours des deux années suivantes, il tourne et produit à compte d’auteur Le retour de l’Immaculée Conception. Son style unique s’impose et annonce une carrière brillante. En 1974, après le succès de Bar Salon, Forcier reçoit des mains de Vittorio De Sica la « Sirène d’argent » au festival de Sorrente en Italie. Depuis lors, il construit contre vents, modes et marées une œuvre sans cesse remarquée pour son atmosphère fantaisiste et caustique. Dans sa filmographie, citons, entre autres : L’eau chaude, l’eau frette, le classique Au clair de la lune, Kalamazoo, Une histoire inventée, Le vent du Wyoming, La Comtesse de Baton Rouge, Les États-Unis d’Albert, Je me souviens, Coteau Rouge et Embrasse-moi comme tu m’aimes. En 1987, il est le premier cinéaste québécois à avoir une rétrospective à la Cinémathèque française. En 2003, il est récipiendaire du prestigieux prix Albert-Tessier, et en mars 2010, il reçoit le Prix de la Gouverneure générale du Canada, la plus haute distinction en arts médiatiques au pays.
La Beauté du monde est produit par André Forcier, Linda Pinet, Louis Laverdière et Jean-François Roesler. Le scénario est l’œuvre d’André Forcier, Linda Pinet, François Pinet-Forcier, Renaud Pinet-Forcier et Jean Boileau avec la collaboration de Laurie Perron et Pierre Latour comme conseiller à la scénarisation. La direction de la photographie est assurée par Nathalie Moliavko-Visotzky, la direction artistique par Patrice Bengle. Les costumes sont créés par Suzanne Harel, les coiffures par Marcelo Padovani et les maquillages par Christiane Fattori. Louis Desparois fait la prise de son et Sylvain Bellemare la conception sonore. Elisabeth Olga Tremblay effectuera le montage tandis que la musique est une composition de Robert Fusil et les chiens fous et Jo Millette.
La beauté du monde est une production des Films du Paria et d’Exogène films avec la participation financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, du Fonds Québecor et des programmes de crédit d’impôt provincial et fédéral. Il est distribué au Canada et à l’international par Filmoption International.