L’ACPAV est très heureuse d’annoncer le début du tournage de La disparition des lucioles, prochain long métrage de Sébastien Pilote mettant en vedette Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau et Luc Picard. Ce tournage débutera le 21 mai et s’achèvera le 29 juin dans la région du Saguenay pour un total de 27 jours.
C’est bientôt l’été et la fin des classes dans une ancienne ville industrielle sur le bord d’une baie, à la fois cul-de-sac et ouverture sur le monde. Léo (Karelle Tremblay), une jeune fille dégourdie, marginale et insatisfaite, rencontre Steve (Pierre-Luc Brillant), un homme plus âgé, guitariste solitaire et reclus. Léo vit avec sa mère et son beau-père, l’animateur de radio populiste (François Papineau) qui a poussé à l’exil dans le Nord l’homme qu’elle admire, son père (Luc Picard), le chef du syndicat déchu. Frustrée et en colère, c’est dans sa relation équivoque avec Steve, au rythme de leçons de guitare et de son nouveau travail d’été, qu’elle pourra trouver une sorte de réconfort et amorcer sa fuite.
Pour Sébastien Pilote, La disparition des lucioles se veut conçu «pour sonner comme une chanson populaire», un film affranchi de «tout dogmatisme formel ou esthétique». Selon le réalisateur, «ce n’est pas un scénario ‘fermé’, mais un scénario moderne, c’est-à-dire ‘ouvert’, avec des trous et des absences, avec sa propre dramaturgie […]».
Jeune réalisateur Saguenéen, Sébastien Pilote est influencé par la réalité de sa région, dont font état tous ses films, à commencer par son premier court métrage réalisé en 2007, Dust Bowl Ha! Ha! inspiré de la désindustrialisation. Ce premier film récolte plusieurs honneurs notamment à Barcelone et à Montréal en plus d’être sélectionné à Locarno et à Toronto où il figure dans le « top ten »du TIFF en plus de recevoir le prix du meilleur court ou moyen métrage de l’Association québécoise des critiques de cinéma. Son premier long métrage, Le vendeur (2011) met en scène un vendeur de voitures (Gilbert Sicotte) qui voit son univers s’écrouler peu de temps avant sa retraite. Sélectionné dans une soixantaine de festivals à travers le monde, dont ceux de Sundance, où il est présenté en compétition, et de Salonique, Le vendeur obtient trois prix de la FIPRESCI, deux prix à Mumbaï (le prix du Jury ainsi que celui du meilleur acteur, décerné à Gilbert Sicotte qui obtient également un prix Jutra). Son deuxième long-métrage, Le démantèlement (2014) illustre la dure réalité du monde agricole à travers un père qui, pour venir en aide à son enfant, décide de vendre son patrimoine à l’encan. Le film a été sélectionné à la Semaine de la critique de Cannes en 2013 où il obtient le prix SACD et a été accueilli avec enthousiasme et reçoit le Trophée francophone du long métrage des mains de Michel Drucker à Paris en 2014.
Écrit et réalisé par Sébastien Pilote, La disparition des lucioles est produit par Bernadette Payeur et Marc Daigle pour l’ACPAV. Michel La Veaux assure la direction de la photographie, Éric Barbeau la direction artistique. La prise de son est de Gilles Corbeil. Stéphane Lafleur fera le montage du film et Philippe Brault composera la musique originale.
La disparition des lucioles est une production de l’ACPAV avec la participation financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, du Fonds Harold Greenberg, des programmes de crédit d’impôt provincial et fédéral, en collaboration avec Technicolor services créatifs. Il est distribué par Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One et représenté à l’international par Seville International, le film prendra l’affiche en 2018.
À propos des Films Séville
Avec un siège social à Montréal, Les Films Séville sont le premier distributeur de contenu cinématographique au Québec. Partenaire de marque de l’industrie du film québécois et filiale d’Entertainment One, Les Films Séville se démarquent également comme le plus grand distributeur international de films québécois grâce à leur société affiliée, Seville International.
À propos de Seville International
Seville International, division indépendante des ventes internationales des Films Séville à Montréal, représente certains des meilleurs producteurs et réalisateurs au monde. Elle met l’accent sur des films indépendants de grande qualité ayant un fort potentiel commercial, ainsi que sur le cinéma d’auteur maintes fois primé du Québec, du Canada, et de partout dans le monde.