Fun Film est heureuse d’annoncer que le film La douleur d’Émmanuel Finkiel, prendra l’affiche au Québec le 14 septembre prochain. Lauréat du Prix du Film d’histoire du Festival International du film d’histoire de Pessac en 2017, il a été scénarisé par Émmanuel Finkiel d’après l’œuvre de Marguerite Duras publiée en 1985. Il met en scène Mélanie Thierry (Prix d’interprétation du festival de Cabourg 2018), Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Shulamit Adar, Grégoire Leprince-Ringuet, Emmanuel Bourdieu, Anne-Lise Heimburger et Patrick Lizana.

Juin 1944, la France est toujours sous l’occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite (Mélanie Thierry), écrivain et résistante, est tiraillée par l’angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis Benjamin Biolay). Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier (Benoît Magimel), et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.

« Pour ces gens qui n’avaient pas de dépouille, l’absence était toujours présente. Et ce n’était pas une idée intellectuelle, c’était très concret. La présence de l’absence… De mon point de vue, c’était ce que racontait La douleur : être face à cette présence. Replié sur soi-même, un voyage intérieur. » Émmanuel Finkiel.

Emmanuel Finkiel commence sa carrière en 1979, comme assistant-réalisateur. Un emploi qui lui permettra d’apprendre auprès des plus grands : il travaillera ainsi avec Jean-Luc Godard (Nouvelle vague en 1989), Krzysztof Kieslowski (Trois couleurs – Bleu, Blanc, Rouge en 1993 et 1994) ou Bertrand Tavernier (L’appât en 1995). En 1995, il passe lui-même derrière la caméra et réalise Madame Jacques sur la Croisette (César du meilleur court métrage en 1997). En 1999, il réalise son premier long, Voyages (César du premier film et du meilleur montage en 2000). Parallèlement à sa carrière derrière la caméra, Emmanuel Finkiel est occasionnellement acteur : dans Le pont des arts d’Eugène Green en 2004 ou dans De battre, mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard en 2005. En 2009, il revient à ses premières amours en réalisant un troisième film, Nulle part, terre promise et, en 2012, Je suis, un documentaire avant une nouvelle fiction Je ne suis pas un salaud qui obtient le prix de la mise en scène et le prix du meilleur acteur du Festival du film francophone d’Angoulême en 2015.

Le film est distribué par Fun Film et sortira à Montréal (Quartier latin et Beaubien) en version originale et au Forum en version sous-titrée en anglais ainsi qu’à Québec (Le Clap) et Trois-Rivières (Le Tapis rouge).

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