Connu en tant qu’écrivain, scénariste, chanteur et parolier, Henri Lœvenbruck a pour ainsi dire plus d’une corde à son arc, puisqu’il trouve toujours le moyen de s’exprimer et partager des émotions avec le public. Né en 1972 à Paris, le français alterne depuis plusieurs années différents projets en tant qu’auteur de thrillers et d’heroic fantasy qui se vendent à des centaines de milliers d’exemplaires et sont traduits en plusieurs langues.
Parmi ses œuvres, Le testament des siècles. Ce thriller qui a été publié en 2003 a ensuite été adapté en bande dessinée en 2007 aux Éditions Soleil. Son autre trilogie à succès, La Moïra[1], qui elle, s’inscrit dans le genre de l’aventure fantasy et a été publiée entre 2001 et 2002, vient à son tour de faire son entrée dans le monde de la BD aux éditions Glénat avec un premier tome qui s’intitule La Louve et l’enfant.
Aux commandes de cette magnifique aventure qui plaira aux fans du genre, le scénariste Lylian qui rappelons-le est derrière l’adaptation en BD de l’œuvre de Pierre Bottero auteur de la série fantastique Les Mondes d’Ewilan.
Lylian, qui a déjà publié plusieurs séries dont Les Géants, Titouan ou encore Méto, redonne une seconde jeunesse à La Moïra avec le concours de Raka, une dessinatrice italienne qui s’aventure elle aussi dans le monde qui a été imaginé par Lœvenbruck.
Que signifie La Moïra ? Certains pensent qu’elle représente le destin. Parfois capricieuse, souvent irritable, on raconte qu’elle peut donner la vie et la fortune ou…tout reprendre…
Pour saisir le sens de l’étendue de ce que représente La Moïra, il faut se rendre au Pays de Gaelia à la rencontre des destins croisés d’Aléa, la jeune orpheline et Imala, la louve blanche.
Comme le note le synopsis de ce premier tome l’histoire se résume ainsi :
- Sur l’île de Gaelia, la vie des peuples est dirigée par les Druides, dépositaires d’un pouvoir ancestral et naturel et par le Haut-Roi, chrétien et puissant monarque. Mais l’équilibre du royaume est menacé par un seigneur noir renégat dont le but est de détruire le conseil des Druides et de s’emparer du pouvoir. Loin de ces querelles, la vie d’Aléa, jeune fille des rues qui vole pour manger, bascule le jour où elle trouve une bague sur un cadavre qui lui confère de puissants et mystérieux pouvoirs. De son côté, Imala, la louve blanche chassée par sa meute, erre en solitaire jusqu’à sa rencontre avec un elfe des bois qui semble vouloir lui indiquer la voie. Aléa et Imala ne le savent pas encore mais leur rencontre est déjà écrite, guidée par cette force immuable que l’on nomme la Moïra… Emporteront-elles avec elles le destin de Gaelia tout entière ?
Ainsi donc, l’adaptation de La Moïra en BD nous invite sans peine à voyager dans le monde Gaelia et découvrir les visages des personnages qui sont dessinés par Raka et coloriés par Sébastien Bouet pour créer cette fluidité qui nous permet d’aller à la découverte d’une nouvelle aventure fantastique.
Réda Benkoula
[1] La Moïra – Tome 1. La louve et l’enfant | D’après l’œuvre de Henri Lœvenbruck | Lylian (Scénariste), Raka (Dessinatrice) | Glénat | 2021 |64 Pages