LA MÉTROPOLE VIRALE : LES (GRANDES) VILLES ET LA COVID-19
DES PROJECTIONS SUR LES FAÇADES DU GOETHE-INSTITUT POUR RÉFLÉCHIR À LA SITUATION DES VILLES FACE LA PANDÉMIE
Tous les jours jusqu’au 22 mars 2021 au coucher du soleil
Le Goethe-Institut Montréal est heureux d’annoncer la poursuite du projet Métropole Virale : une série de 8 projections vidéo sur ses façades ayant pour thème Les (grandes) villes et la Covid-19. Issu d’un appel à vidéos lancé en août 2020 auprès de vidéastes canadiens et allemands, le projet invite le public à réfléchir à la situation des grandes métropoles face à la pandémie. Les œuvres sont projetées, tous les jours jusqu’au 22 mars 2021 au coucher du soleil sur la façade du bâtiment du Goethe-Institut, situé au 1626 boulevard Saint-Laurent, à l’intersection de la rue Ontario et du boulevard Saint-Laurent.
Les (grandes) villes pendant et après la Covid-19
Les huit œuvres choisies lors de l’appel à projet lancé en août dernier abordent la situation des villes face à la pandémie de manière critique, humoristique, expérimentale et créative. Elles ont été choisies par un jury international composé d’artistes canadiens et allemands dont les réalisatrices Myriam Charles et Anyse Ducharme.
En 2020, au début de la pandémie, la thématique des villes après la covid-19 inspirait aux utopistes urbains des visions de centres-villes verts et sans voitures, des rêves de larges chemins pédestres et de grandes artères piétonnes ainsi que d’imposantes pistes cyclables et des parkings transformés en terrasses. En même temps, surtout au début de la crise sanitaire, les centres-villes les plus densément peuplés se sont progressivement vidés et le demeurent encore aujourd’hui.
Les vidéos présentées jusqu’au 22 mars 2021, reflètent nos expériences face à la pandémie et remettent en question ce que veut dire être dans le monde, à savoir si ce monde se restreint à nous-mêmes et si nos fenêtres sur les autres se réduisent à des écrans. Elles posent aussi la question de la possibilité de la création artistique face à cette nouvelle réalité. Le chez-soi, la solitude et les petits gestes dans un quotidien inhabituel mais en voie de normalisation sont à l’affiche de {null} de la montréalaise Andrée-Anne Roussel. Pour sa part, la vidéaste berlinoise Béatrice Schuett-Moumdjian se focalise dans son film Documentation Report (no. 0617 – 0918) sur l’architecture et l’aspect de la surveillance. La série se termine avec Confinement.Lands de Cinzia Campolese, un film fait d’une multitude de photogrammétries de partout dans le monde.