Le Festival Les Percéides est très heureux de lancer les inscriptions de son École de cinéma d’été de Percé qui se déroulera en Gaspésie du 11 au 18 août 2019 et promet encore une fois d’être un rendez-vous éducatif et artistique fort prisé en Gaspésie et au Québec.

Dans le cadre de la deuxième édition de l’École de cinéma d’été de Percé, la réalisatrice québécoise d’origine suisse Léa Pool offrira une classe de maître inédite à 16 participants(e)s du 11 au 18 août 2019. Elle sera accompagnée de l’éminent directeur de la photographie québécois Pierre Mignot qui a travaillé avec elle sur plusieurs projets remarquables du 7e art. La formation est destinée à des étudiants de niveaux collégial et universitaire en cinéma ainsi qu’à des artisans du cinéma souhaitant perfectionner leur expérience à titre de réalisateurs. Elle mettra en lumière les différentes facettes de la réalisation de fiction et comprendra plus spécifiquement des ateliers en direction d’acteurs, lecture de scénario, de tournage et de découpage. Les 16 participants seront appelés à explorer l’environnement de Percé avec Léa Pool dans un cadre professionnel afin d’apprendre à simuler une situation réelle de tournage avec un vrai réalisateur fiction et des acteurs.

Profitant de la présence à Percé de la cinéaste Léa Pool, le Festival Les Percéides est très heureux d’annoncer en grande primeur qu’un cycle sur l’œuvre cinématographique de la cinéaste d’Anne Trister fera l’objet d’un événement spécial lors du 11e Festival Les Percéides du 15 au 25 août prochain. La réalisatrice sera présente afin de rencontrer le public du festival et d’échanger sur sa démarche et aborder les grands thèmes de son œuvre cinématographique.
Avec sa vision très personnelle, empreinte d’émotion, Léa Pool s’impose comme l’une des grandes cinéastes canadiennes. Sa carrière, commencée en 1979 avec Strass Café, est jalonnée de grandes réalisations, notamment La femme de l’hôtel, Anne Trister (invité au Festival de Berlin en compétition officielle ainsi qu’au Festival de Venise), À corps perdu, La demoiselle sauvage et Mouvements du désir qui a décroché 8 nominations aux Prix Génie. Emporte-moi a remporté plusieurs prix, dont le Prix spécial du jury œcuménique au 49e Festival des films de Berlin et Lost and Delirious (mettant en vedette Piper Perabo, Jessica Paré et Misha Barton) a été présenté dans plusieurs festivals dont Sundance, en compétition officielle. Avec The Blue Butterfly, mettant en vedette William Hurt, elle réalise un premier film pour la famille. Par la suite, elle réalise Maman est chez le coiffeur, La dernière fugue d’après le roman Une belle mort de Gil Courtemanche et Pink Ribbons Inc., un long métrage documentaire pour l’ONF. La passion d’Augustine (Prix Iris 2016 pour meilleur film et meilleure réalisation) est louangée par la critique et connaît de plus un beau succès au box-office. Son plus récent long métrage Et au pire, on se mariera, d’après le roman de Sophie Bienvenu, a pris l’affiche en septembre 2017. La distribution remarquable compte, entre autres, Sophie Nélisse et Karine Vanasse.
Elle a également réalisé plusieurs documentaires, dont Gabrielle Roy, qui a remporté le Prix Gémeaux du Meilleur documentaire. Depuis 1989, elle a reçu plusieurs hommages et rétrospectives de son œuvre au Canada, mais également à travers le monde, notamment en Suisse, en France, au Japon, en Italie, en Belgique, en Suède et aux États-Unis. En 1994, le ministère de la culture de France lui décerne le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des
Lettres. En 2006, Léa Pool reçoit trois prix qui couronnent l’ensemble de son œuvre : le Prix reconnaissance de l’Université du Québec à Montréal, le Prix des Femmes de mérite de la Fondation Y des femmes et enfin, le prestigieux prix Albert-Tessier. En 2013, elle reçoit l’Ordre du Canada. En 2015, elle a tourné le long métrage documentaire Double peine qui porte sur les mères en prison, une co-production Suisse/Canada qui la mènera aux quatre coins du monde. Léa Pool partage également ses connaissances en enseignant la scénarisation et la réalisation, de même qu’elle agit à titre de formatrice dans le cadre d’ateliers de perfectionnement du jeu devant la caméra offerts par l’UDA.
Récipiendaire du prestigieux Prix Albert-Tessier, Pierre Mignot commence sa carrière de directeur de la photographie au milieu de la décennie 1960 en travaillant d’abord chez Delta Films, puis à l’Office National du Film du Canada. Pierre Mignot tourne J.A. Martin photographe de Jean Beaudin qui sera présenté au Festival de Cannes en 1977. Mignot et Beaudin auront l’occasion de refaire équipe, notamment sur Cordélia en 1980, Mario en 1984 et Sans elle en 2006. En 1979, Mignot signe la direction photo de Quintet, un film de science-fiction que Robert Altman vient tourner à Montréal. Ce sera le début d’une longue collaboration : Mignot et Altman travailleront ensemble à neuf autres reprises. Mignot est aussi un collaborateur fréquent de Léa Pool (Anne Trister en 1986, À corps perdu en 1988, Le papillon bleu en 2004) et Louis Bélanger (Route 132 en 2010, Les mauvaises herbes en 2016). C’est également Mignot qui signe les images de C.R.A.Z.Y., un film de Jean-Marc Vallée qui connaît un bon succès tant au Québec qu’en Europe. En 2018 il a tourné à titre de directeur de la photographie le tout dernier long métrage du cinéaste québécois Louis Bélanger Vivre à cent à l’heure dont la sortie est prévue en 2019.
La formation se donnera dans un lieu mythique de l’histoire culturelle de la Gaspésie : le Centre d’art de Percé, aussi appelé la « Vieille grange ». Situé au cœur du village, cette grange abrita de 1956 à 1981 un fervent foyer artistique multidisciplinaire (sous l’égide de l’artiste gaspésienne Suzanne Guité), dont l’influence dépassait les frontières de la province. Il est classé site patrimonial par le Ministère de la culture du Québec.

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