À l’origine du recueil, une résolution simple : écrire trois poèmes par semaine. Mais ce qui ne devait être qu’un exercice a mené à la découverte d’une intériorité engloutie et d’un souffle poétique qui s’efforçait de refaire surface. La vie en apnée est le produit d’un travail de sélection et de réappropriation d’une centaine de textes parmi les quelque 160 produits durant un long voyage. Des rivages heureux du souvenir amoureux aux abysses dévastés du deuil, la lente descente était aussi promesse de remontée.