Le Théâtre Aux Écuries et le Théâtre de la Pire Espèce reprennent du 21 au 25 février 2023, L’Anatomie de l’objet, traité no5 : l’état des choses, un cabaret théâtral déjanté et instructif animé par les redoutables Marcus (Alexandre Leroux) et Mr Poulpe (Mathieu Gosselin), vulgarisateurs sagaces membres de l’Académie de l’objet, auxquels se joignent six comédien·ne·s et quatre musiciens. Après quatre éditions au cours des dix dernières années, les loufoques animateurs, passés maîtres dans l’absurde et l’art de la jonglerie intellectuelle, reviennent avec une cinquième édition de ce cabaret théâtral.
L’objet au théâtre : outil, personnage, symbole… quoi encore ? C’est pour en cerner les contours qu’Olivier Ducas et Francis Monty, codirecteurs du Théâtre de la Pire Espèce présentent leur premier cabaret théâtral anatomique en 2011, invitant plusieurs artistes d’ici et d’ailleurs à se joindre à l’expérience. Spectacle comique, démarche sérieuse. Car si la forme est légère, elle n’en témoigne pas moins de plusieurs années de recherche sur le théâtre d’objets.

Savamment malicieux, les « cabarets anatomiques » offrent au public une fine et savoureuse sélection de courtes formes, qui illustrent avec panache « la supériorité du théâtre d’objets sur toutes les autres formes d’art » et entraînent une réflexion ludique et malicieuse sur la nature du théâtre d’objets. À la façon des théâtres anatomiques – gloire de la médecine moderne – les cabarets permettent ainsi de mieux cerner l’objet, de le traquer, de le disséquer devant les plus curieux afin de révéler son infini pouvoir d’évocation.
Après cinq représentations en 2019, cette 5e édition « Anatomie de l’objet » retrouve la scène avec bonheur pour cinq nouvelles soirées au Théâtre Aux Écuries.

Notes biographiques
Olivier Ducas – créateur et interprète et codirecteur artistique du Théâtre La Pire Espèce
Olivier Ducas a étudié l’interprétation à l’École Nationale de Théâtre du Canada. De sa rencontre déterminante avec Francis Monty naît, en 1999, le Théâtre de la Pire Espèce dont ils assument conjointement la direction artistique. Auteur, acteur, metteur en scène et manipulateur au sein de la compagnie, Olivier Ducas est co-créateur des spectacles du Théâtre de la Pire Espèce dont les tournées se déploient au Canada, en Europe, au Mexique et au Brésil. Au cœur de ses préoccupations et de ses actions : la recherche formelle et le développement d’une dramaturgie fondée sur l’image et l’objet en scène. En plus de ses activités créatrices, Olivier Ducas est aussi formateur en théâtre d’objets auprès de professionnels, d’enseignant·e·s en théâtre et d’étudiant·e·s.

Francis Monty : créateur, interprète et codirecteur artistique du Théâtre de la Pire Espèce.
Diplômé en écriture dramatique de l’École Nationale de Théâtre du Canada en 1997, Francis Monty est un touche-à-tout du théâtre. La mise en scène, le jeu clownesque, la marionnette et ses nombreux projets d’écriture s’entrecroisent. En 1999, il fonde le Théâtre de la Pire Espèce avec Olivier Ducas et en partage depuis la direction artistique. Depuis la création de la compagnie, il a écrit de nombreux textes dont Léon le nul et Petit bonhomme en papier carbone. Il compte à son actif plus de neuf mises en scène dont certaines co-réalisées avec Olivier Ducas. Il est également co-directeur artistique du Théâtre Aux Écuries.

Texte Olivier Ducas, Mathieu Gosselin, Alexandre Leroux et Francis Monty l Mise en scène Olivier Ducas et Francis Monty l Assistance à la mise en scène et régie Martine Richard l Dramaturgie Jonathan Cusson l Direction de production Clémence Doray l Scénographie, objets et costumes Julie Vallée-Léger l Musique Étienne Blanchette, Mathieu Doyon, Nicolas Letarte-Bersianik et Némo Vendette Babin l Conception des lumières Leticia Hamaoui l Distribution Étienne Blanchette, Jérémie Desbiens, Olivier Ducas, Mathieu Gosselin, Alexandre Leroux, Francis Monty, Karine St-Arnaud et Marie-Ève Trudel l Production Théâtre de la Pire Espèce

Le Théâtre de la Pire Espèce
Depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.

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