« Nous sommes honorés de présenter l’œuvre d’un artiste incontournable de l’art underground originaire de Repentigny. Pour la saison automne-hiver 2023-2024, j’invite le public lanaudois, ainsi que les excursionnistes à découvrir un univers visuel provocateur et ludique, tout en étant à la fois méticuleux et impeccablement réalisé », souligne Karine Benoit, conseillère municipale et présidente de la Commission de la culture, du tourisme et du redéploiement du centre-ville.
La plus grande exposition jamais présentée à ce jour sur son œuvre
Commissariée par Silvia Gerome, dernière compagne de l’artiste, l’exposition retrace l’œuvre de Valium du début à la fin de sa carrière. Présentée sous forme chronologique et thématique, elle offre un portrait des plus complets de sa création, avec des œuvres puisées dans la collection appartenant à la succession, de même que celles appartenant à des collectionneurs[1] privés. La trame mise sur l’aspect de la pluridisciplinarité du créateur : musique, vidéos d’art, bandes dessinées, illustration, peinture, collage, assemblage, objets transformés et documents d’archives. Des photographies prises par Silvia Gerome se mêlent aux œuvres de Valium; images qui témoignent des dernières années vécues à ses côtés. Ayant passé son enfance à Repentigny, le Centre d’art Diane-Dufresne consacre cette grande exposition à un Repentignois d’exception qui a marqué une page de la contre-culture montréalaise et qui a contribué à l’essor de la bande dessinée au Québec et sur la scène internationale.
Une série d’affiches créées par des illustrateurs et bédéistes de renom du Québec et de la France rendant hommage à Henriette Valium et produites par Pakito Bolino seront aussi présentées lors de l’exposition. Il y aura également possibilité d’en faire l’achat sur place.
Un espace de rencontre pour le public sera aménagé à même la salle d’exposition pour permettre aux visiteurs de s’imprégner de sa création.
Valium, un artiste libre et marginal
Henriette Valium jette un regard lucide et caustique sur la société. Celui que l’on surnommait « le pape de la bédé underground » a su marquer l’imaginaire collectif montréalais des années 80 et 90 en repoussant les limites de la bande dessinée conventionnelle. Remportant le prestigieux prix Albert-Chartier, la plus haute distinction décernée aux artistes de la bande dessinée francophone au Québec, son travail a été diffusé sur la scène internationale.
Henriette Valium, sans ordonnance célèbre le parcours de création de cet artiste multidisciplinaire, libre et marginal. Elle est une invitation à plonger dans un tourbillon créatif infini, à s’engouffrer dans un univers singulier où la réalité est déformée, transposée et recomposée. Surtout, elle lève le voile sur une œuvre colossale et un travail riche et complexe où la multiplication des motifs et la superposition des matériaux offrent une grande variété de lecture.
À propos du Centre d’art Diane-Dufresne
Avec son architecture contemporaine et sa programmation audacieuse, le Centre d’art Diane-Dufresne est un centre de diffusion en arts visuels et en métiers d’art unique dans la région de Lanaudière. Il propose, aux visiteurs et aux excursionnistes, de découvrir les expositions exclusives en cours, à travers des ateliers d’interprétation et des rencontres d’artistes offrant une incursion au cœur même du processus artistique.
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[1] La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse, le masculin uniquement pour faciliter la lecture.
