C’est ce matin que le chef du Parti Québécois et candidat dans Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, accompagné de Jeanne Robin, candidate dans Taschereau et spécialiste des questions touchant l’action climatique et la mobilité durable, a présenté sa vision du Québec de demain en matière de lutte contre les changements climatiques.

EN BREF

* C’est avec fierté que le Parti Québécois a présenté son plan en matière de lutte contre les changements climatiques; celui-ci prévoit une diminution de 45 % des émissions de GES en sol québécois et de 10 % à l’international d’ici 2030. * La vision du Parti Québécois est sérieuse et rigoureuse; élaborée en collaboration avec une firme de réputation internationale, elle identifie des cibles précises et réalistes pour chaque secteur d’activité économique. * Le coût du plan se chiffre en moyenne à 3 G$ par année, pour atteindre 21 G$ en 2030. * La lutte contre les changements climatiques est certainement le défi du siècle et, pour le Parti Québécois, elle est indissociable de l’indépendance, car ce sont les deux plus beaux legs à faire aux générations futures!

« Faisons du Québec un pays plus vert, plus sain; faisons-en une référence mondiale en matière d’innovations environnementales, lesquelles toucheront les milieux de vie et la qualité de l’air, certes, mais aussi les transports, les industries, les bâtiments et l’emploi, entre autres. Nous avons tout ce qu’il faut pour réaliser ce beau projet de société. » C’est en ces termes que le chef du Parti Québécois a débuté la présentation de sa vision quant à la nécessaire transition verte qui doit s’opérer à partir du 4 octobre prochain.

Plus précisément, le Parti Québécois s’engage à ramener les émissions québécoises de GES à 44 mégatonnes de CO2 équivalentes (MT), pour atteindre la cible identifiée à Glasgow. C’est donc une réduction de 45 % par rapport aux niveaux d’émissions de 2010. « Pour y arriver, chaque secteur de l’économie sera mis à contribution et aura des objectifs sectoriels et intermédiaires à atteindre. Les citoyens aussi seront appelés à collaborer, et ils profiteront d’incitatifs avantageux à court terme. J’ai l’intime conviction que ce n’est pas en culpabilisant les citoyens, ni à l’aide de coups d’éclat ou de déclarations vertueuses qu’on réussira la transition juste. J’insiste, cependant : si tout le monde doit mettre la main à la pâte, personne ne doit être laissé pour compte. L’approche doit être gagnant-gagnant, c’est non négociable. Par conséquent, on devra s’assurer que les emplois intéressants s’adaptent au fur et à mesure que le monde et l’économie se transforment, pour que tout le monde embarque avec nous », a indiqué le chef.

« Non seulement notre plan propose des mesures gagnantes pour les citoyens, comme une PasseClimat qui rendra l’accès aux transports collectifs beaucoup plus abordable, mais il vient aussi avec la vision d’une économie québécoise plus forte, où nous miserons entièrement sur la création de richesse et d’emplois dans le domaine de la transition verte et juste. Larguer le pétrole pour toujours est le meilleur cadeau que nous puissions nous offrir! », a-t-il poursuivi.

Le plan présenté, fruit d’un travail rigoureux en collaboration avec une firme reconnue mondialement, identifie des actions à mener dans l’ensemble des secteurs. Les plus grandes réductions d’émissions s’opéreront dans le domaine des transports; on vise une réduction des distances parcourues, une forte augmentation de l’offre de transports en commun et une électrification des véhicules, pour améliorer la mobilité des Québécois. Dans le bâtiment, une baisse importante des émissions sera aussi réalisée grâce au retrait du mazout et à un effort particulier en matière d’efficacité énergétique. Les industries, dont les émissions de GES proviennent surtout des énergies utilisées, seront accompagnées dans leur transition vers l’électricité et la biomasse, entre autres. Chapeautant l’exercice, l’État deviendra lui-même un exemple à suivre, avec d’importantes réformes en gouvernance, comme l’instauration d’un budget carbone.

Mentionnons par ailleurs qu’un gouvernement du Parti Québécois innovera et participera à l’amélioration du bilan mondial, en finançant des moyens de réduire les émissions à l’extérieur du Québec et du marché du carbone Québec-Californie à hauteur de 10 % de son bilan carbone interne.

« Le Parti Québécois a toujours été le plus sérieux en matière d’environnement, et nous le prouvons encore une fois aujourd’hui. Nous sommes fiers de ce plan qui constitue la meilleure vision d’avenir qui soit. Avec nous, les Québécois peuvent être absolument certains que les cibles identifiées seront atteintes, car elles sont réalistes et feront l’objet d’un suivi rigoureux. À long terme, nous en sortirons tous gagnants, et l’environnement aussi! », a fait valoir Jeanne Robin.

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