Le chef Paul St-Pierre Plamondon a pris la parole pour réaffirmer l’engagement principal du Parti Québécois : travailler pour faire du Québec un pays indépendant et normal. « En début de campagne, on vous a dit qu’on allait s’assumer pleinement. C’est ce que nous faisons aujourd’hui. Nous prenons la parole non seulement pour faire le bilan de quatre ans d’insuccès du fédéralisme de la CAQ, mais également pour proposer aux Québécois une solution à cet échec perpétuel. Nous leur offrons un réel projet de société : nous dire OUI à nous-mêmes! »

EN BREF

* Le Parti Québécois rappelle que les quatre dernières années de fédéralisme de la CAQ ont mené à un résultat nul : la totalité de ses 21 demandes ont été rejetées, bien que le gouvernement les ait qualifiées de vitales et de fondamentales. * Malgré tout, la CAQ demeure incapable ne serait-ce que d’évoquer la possibilité de notre indépendance. * Les Québécois sont d’accord avec l’entièreté des composantes de la souveraineté, soit le pouvoir pour le Québec de percevoir tous ses impôts, de faire toutes ses lois et de signer tous ses traités internationaux; nous souhaitons maintenant les convaincre d’effectuer le dernier pas nécessaire. * Les Québécois ont le choix entre la résignation et le déclin d’un côté, et la normalité et l’épanouissement de l’autre. * Le Parti Québécois présente sa vision du projet d’indépendance du Québec, un projet moderne et rassembleur, ancré dans le XXIe siècle. * Le Parti Québécois veut que le Québec sorte des éternelles négociations stériles avec le gouvernement fédéral, des dédoublements et des échecs, et qu’il assume lui-même son destin.

« Nous avons la conviction, au Parti Québécois, que le destin du Québec ne se résume pas à devoir quémander à une autre nation pour nos besoins vitaux. Le constat des quatre dernières années est sans équivoque : alors que François Legault promettait de gros gains dans le Canada, il n’a pas été en mesure de faire accepter ne serait-ce qu’une seule des demandes de son projet « nationaliste à l’intérieur du Canada ». Le Québec ne peut pas continuer à s’affaiblir pendant un autre mandat caquiste. Il faut voir la réalité en face : il n’y aura qu’une fin de non-recevoir, et ce, tant pour les 6 G$ en transferts en santé, pour l’application de la loi 101 aux entreprises à charte fédérale que pour le rapport d’impôt unique et tout le reste. Quelques députés supplémentaires de la CAQ n’y changeront absolument rien; Justin Trudeau a déjà réitéré ses refus à de multiples reprises. On ne peut pas se dire inquiet pour la survie de la nation québécoise si elle n’obtient pas certains pouvoirs, tout en continuant à foncer dans le mur à pleine vitesse; pourtant, c’est exactement ce que fait François Legault », a relevé Paul St-Pierre Plamondon.

« Devant ce constat d’échec, a-t-il poursuivi, nous devons saisir l’occasion de parler positivement d’avenir. Nous avons un réel projet de société qui nous permettra de sortir de cet environnement contre-productif pour réaliser des choses qui nous rendront réellement fiers. Ce que nous proposons aux Québécois, c’est un projet où la langue française a une perpétuité, parce qu’elle est la langue d’un pays et qu’il n’y a plus aucune ambiguïté. C’est un projet où l’on investit nos propres impôts non pas dans les sables bitumineux, mais dans des technologies propres, dignes du XXIe siècle. C’est un projet où nous avons les pouvoirs et les moyens de protéger et de faire rayonner notre culture, qui subit les pressions constantes de la culture anglo-américaine. C’est un projet où les décisions qui ont un impact sur la vie des gens sont prises par celles et ceux qui vivent sur le territoire et qui le connaissent. C’est un projet où nous accueillons à bras ouverts les nouveaux arrivants, en faisant en sorte qu’ils puissent devenir des Québécois à part entière. C’est un projet où nous parlons en notre propre nom sur la scène internationale, conformément à nos valeurs et à nos priorités. »

« L’indépendance ne réglera pas tous les problèmes, nous ne l’avons jamais prétendu. Mais elle nous permettra certainement de faire nos propres choix et de nous assurer une pérennité. Au Parti Québécois, nous croyons au potentiel des Québécois et nous avons de l’ambition pour nous‑mêmes! », insiste Paul St-Pierre Plamondon.

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