Le Scorpion est une bande dessinée qui a été imaginée il y a plus de 20 ans déjà par l’auteur belge Stephen Desberg est le dessinateur italien Enrico Marini.
Les auteurs qui ont été inspirés par les films de cape et d’épée ont créé une série qui oscille entre la fiction et l’histoire et où les faits se déroulent vers la fin du XVIIIe siècle.
Pour nous mener vers ces nouvelles terres, Luigi Critone se charge depuis 2020 du volet artistique en signant les dessins de la série. En effet, en succédant à Enrico Marini, Critone affirme son style graphique tout en rendant hommage à celui qui l’a choisi pour prendre le relai de l’épopée du Scorpion.
Ce 14e album du Scorpion souligne donc la maîtrise de Luigi Critone des codes graphiques de l’œuvre tout en nous invitant à découvrir des palais Moyen-Orientaux et des ruelles exiguës du Caire. Son souci du détail dans sa façon de dessiner les traits des personnages et leurs tenues vestimentaires, sont un pont des cultures entre l’Orient et l’Occident.
Stephen Desberg qui est toujours aux commandes du scénario, entretien l’intrigue et l’action avec comme toujours, en toile de fond, une aventure ou politique et pouvoirs religieux caractérisent la série.
D’aventure en aventure, le Scorpion est ainsi le témoin des grands moments historiques qui le mèneront à parcourir l’Europe et affronter de nombreux ennemis.
Douze albums plus tard, le Scorpion se retrouve embarqué vers les terres d’Orient à la recherche de Méjane son amour perdu et de leur fille. Il fait la rencontre de la Sabbatéenne au 13e album et se met cette fois-ci à la recherche de La Tombe d’un Dieu[1]. Ce périple en Égypte et parsemé d’embûches, car il doit fuir le courroux d’Al-Kebir, un puissant négociant du Caire.
Le Scorpion qui est tiraillé par les sentiments qu’il ressent pour la Sabbatéenne et son amour pour Méjane, ne veut pas perdre de vue son vœu de retrouver sa fille.
Y arrivera-t-il ?
Réda Benkoula
[1] Le Scorpion – Tome 14. La Tombe d’un Dieu | Stephen Desberg (Scénario), Luigi Critone (Dessin, Couleurs) | Dargaud | 2022 | 48 pages