Aider, procure de la joie, ce qui donne un sens à la vie d’autrui et à soi. Cela semble être une tâche simple, mais en réalité c’est une question très profonde, responsable et réfléchie. Notre société de consommation nous pousse à vouloir des choses dont nous n’avons pas besoin. Très matérialiste, elle nous incite à croire qu’avoir de plus en plus nous rendra heureux et indépendants. Rappelons-nous que les possessions matérielles ne déterminent pas notre valeur en tant qu’être humain, et tout le confort moral du bien-être de soi est ailleurs. Procréer, élever son enfant…et se projeter.
Un enfant né, s’il rapproche, il est le bienvenu et il est épargné ; s’il sépare, il est la victime sacrifiée comme il sera la risée des aléas de la vie.
L’éducation a été établie comme l’influence exercée par la société des adultes sur celle des enfants pour les rendre aptes à la vie sociale. Dès lors deux dénouements pourraient être observés, l’un qui représente la forme sociale, et l’autre la matière individuelle. La pédagogie, en faisant le lien, aura pour mission de découvrir les moyens les plus propices pour adapter les individus à la société.
L’enfant reçoit ses premières éducations de ses parents. Ce sont eux qui sont détenteurs de l’autorité parentale, de ce qui est permis à ce qui est empêché, et ce, même en cas de séparation. Toutefois, l’entourage adulte va pouvoir intervenir au cours de la vie d’un enfant pour parfaire cette éducation comme la nounou, les enseignants, les oncles et tantes, etc. Les médias aussi peuvent influer sur cette éducation, d’où une certaine vigilance à adopter.
L’éducation de l’enfant est un devoir des parents, elle permet d’apprendre à l’enfant à vivre en société et à grandir parmi celle-ci, grâce notamment à l’inculcation de certaines règles telles les règles universelles (les interdits, les fondamentaux, le respect des autres…), et les règles familiales (inhérentes à la vie de famille). L’éducation de son enfant consiste donc à le guider dans la vie. Il n’existe pas de règle absolue en matière d’éducation, mais on peut souligner que la plupart du temps les parents se réfèrent souvent à leur propre éducation, celle reçue ou, à l’inverse, choisissent de s’y opposer totalement.
Tout est une question d’équilibre et de communication entre les parents et l’enfant. En lui inculquant certaines règles, on l’aidera à mieux se construire dans sa vie d’adulte, au contact des autres. L’autorité permet à l’enfant d’assimiler les interdits fondamentaux de la vie en société. Par ailleurs, éduquer, c’est aussi offrir un certain nombre de choses à son enfant : de l’amour, de l’écoute, du dialogue, de l’aide, de la liberté, des encouragements. Enfin, il faut oublier la perfection, car personne n’est parfait et l’enfant ne le sera pas non plus.
Un éventuel divorce pourrait fragiliser l’autorité et l’éducation des petits. Les angoisses des parents, qui cèdent à toutes les demandes de leurs enfants, risquent de mal les préparer aux réalités de la vie d’adulte. Et surtout ne pas céder aux caprices en sachant différencier besoins et désirs. Ne pas trop gâter, et savoir dire non. En sachant les avertir avec parcimonie, on leur apprend à nous obéir. Il faut aussi leur ouvrir les yeux sur les réalités du monde afin qu’ils apprennent à endosser des responsabilités. Et tout cela selon les âges de la vie de l’enfant et le sexe.
La relation parents-enfants
- L’âge de l’enfant : les parents ne voient pas leurs enfants de la même façon selon les âges.
- L’évolution sur le mode « monoparental » :
- l’absence du père : la mère se sent bien souvent obligée de jouer le rôle du père et d’exprimer plus d’autorité,
- l’absence de la mère : il y a un fort sentiment pour le père de jouer le rôle de mère et d’exprimer moins d’autorité, surtout dans le cas d’un divorce et problème de garde de l’enfant.
- Les conditions de vie et l’environnement : des parents qui vivent dans des conditions précaires et qui doivent cumuler plusieurs emplois pour s’en sortir seront moins patients avec leur enfant et moins tolérants. Le stress peut également envenimer la relation.
Mohand-Lyazid Chibout (Iris)