Dans la famille de la Umbrella Academy, je demande le plus bizarre d’entre tous à savoir Klaus. Adopté lui avec ses frères et sœurs lorsqu’ils sont nés par Sir Reginald Hargreeves, les membres de l’équipe de la Umbrella Academy on été conditionnés pour maîtriser leurs pouvoirs et surtout pour combattre le mal.
Même s’ils ont tous des dons extraordinaires, Klaus reste un cas à part, car il a un mal fou à se soumettre à l’autorité, si toutefois il peut rester sombre. Une chose est certaine pour celui que l’on surnomme numéro 4; il doit quitter le manoir familial séance tenante comme le lui ordonne son père :
Numéro 4, vous ne pouvez plus vivre ici (Page 7)…Vous êtes devenu un délinquant et avez, à mainte reprises, nui aux efforts de cette famille. Votre manque d’implication, vos écarts sur le terrain et votre toxicomanie galopante font de vous un handicap (Page 11).
Klaus qui communique avec les morts, n’a qu’une idée en tête : se faire adopter quoi qu’il en coûte pour vivre aux crochets de quelqu’un. Il rencontre Vivian Clarke, une ancienne actrice qui est bannie par le milieu artistique. Celle-ci lui demande de l’accompagner afin de vivre le rêve hollywoodien. Vivian qui découvre les pouvoirs de Klaus, veut tirer avantage de ses dons en échange de quoi elle enfonce numéro 4 dans la spirale des dépendances.
À travers Les Contes de la Umbrella Academy, Gerard Way, Shaun Simon et Ian Culbard, nous font découvrir un spin-off original de la série. En effet, l’univers de Tu pues la mort ![1] est aux couleurs psychédéliques qui caractérisent numéro 4.
L’œuvre qui a d’abord été éditée aux États-Unis aux Éditions Dark Horse Comics, avant d’être traduite par la suite en français, est à découvrir aux éditions Delcourt.
Réda Benkoula
[1] Les Contes de la Umbrella Academy T01. Tu pues la mort ! | Gerard Way & Shaun Simon (Scénaristes), Ian Culbard (Illustrateur) | Delcourt | 2021 | 176 pages